CHAPITRE 28--Ma ville natale

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  Nous étions tous dans le salon à regarder les enfants ouvrir leurs cadeaux, Marco en avait eu des tonnes mais ne comprenait rien, ce qui était normal après tout. Vers une heure du matin tout le monde parti chez soi sauf Clarence qui allait avec sa famille a l'hôtel, notre mère ne nous avait pas rappelé, elle était extrêmement têtue j'esperais qu'elle avait au moins écouter mon album, surtout le titre putain de famille. Nous nous retrouvâmes seuls, lui et moi, moi et lui, je le regardais, il faisait de même, son regard était rempli d'une tendresse incroyable, je ne pouvais résister à l'envie de l'embrasser, je déposais d'un amour fou mes lèvres sur les siennes, elles étaient douce et affreusement addictive, Marco étant couché nous nous dirigeâmes vers la  chambre, je m'allongeais sur le lit, il enleva son T-shirt, je fis de même. Nous nous ré-embrassâmes fougueusement, et l'inévitable arriva, nous faisions l'amour.
  Le lendemain je reçus un appel d'Alix qui m'annonçait les dates de la tournée puis elle me demanda de lui passer Oli, je lui passa le téléphone et regarda attentivement le moindre de ses gestes, il me le rendit quelques minutes après avoir converser avec ma manager. Cela faisait cinq minutes que je lui demandais ce qu'elle lui avais dis, mais il ne voulait pas me le dévoiler, c'était un pur mystère. J'abandonnais tout espoir de savoir au bout de quinze minutes, j'étais têtue mais pas assez pour tenir plus. J'ouvris Instagram et commença à filmer une story, je parlais des dates de la tournée et tout ça. Quelques minutes plus tard j'allais sur le site de réservations et je vis que la salle de Bordeaux était complète, j'avais un lien fort avec cette ville, j'étais née là-bas, j'ai des tas de souvenirs, j'avais déménagé à Toulouse pour la mort de mon père, ma mère ne pouvait plus voir l'appartement sans fondre en larmes. Je rêve depuis mon arrivé à Toulouse de retourner à Bordeaux mais maintenant je sais que ça ferait de la peine à Oli de quitter sa ville natale. Les autres salles se remplissaient très vite j'étais super touchée.

  Le 30 janvier, vingt heures, dans les logés, trente minutes avant de monter sur scène, je commençais ma tournée à Bordeaux, le stress était déjà arrivé depuis un petit moment, Oli, Flo, Wawad, Zoé et Laly étaient dans les coulisses avec moi, ils voulaient absolument m'accompagner. Ils étaient là dans les loges à m'encourager, Alix était là aussi, aussi stressée que moi, elle avait préparé tout le show, ma tenue, et cætera. Un décompte était installé dans la loge, cinq, quatre, trois, deux, un, j'étais sur scène. En arrivant je chantais victoire  puisque c'était ma chanson la plus connue, tout le public chantait c'était magique, le stress disparut très très vite. Je continuais à chanter puis d'un coup toutes les lumières s'éteignirent et un projecteur s'alluma en direction des rideaux de coulisses, Wawad, Oli, Flo, Zoé et Laly sortirent tous les mains dans le dos, ils s'approchèrent de moi et mirent ce qu'ils avaient dans le dos sous les yeux, en voyant ça le public cria et moi je restais bloqué, et bizarrement, alors que cela ne m'arrive jamais je me mis à pleurer de joie, j'étais disque d'or. En trois mois j'étais disque d'or! Je ne comprenais rien tout allé si vite, et là Flo me poussa dans le public, fort heureusement pour moi le public me ratrappa, je nageais dans une piscine humaine! C'était si drôle! À la fin du concert je parti signer les albums, prendre des photos et cætera. Je recevais tant d'amour en un soir c'était incroyable, et comme me disait Flo, ce n'était que le début.
  Tous les soirs j'enchainais concert sur concert. Marco était gardé par ses grands-parents mais il me tardait de le re-voir.
  Cette année là je fêtais mon anniversaire sur scène, dix-sept ans, déjà. Il me tardait d'avoir dix-huit ans, être majeur, être libre. Nous avions fêté ça dans le tourbus, oui j'avais un tourbus, c'est fou!
  Je rentrais enfin voir Marco, il m'avait tellement manqué ! Après ce concert à Bordeaux l'idée de retourner y vivre m'obséder de plus en plus, un soir, alors que Olivio et moi étions posés dans le lit, je le lui dis...
  "Oli?
  -Oui?
  -J'aimerais te dire quelque chose.
  -Oui?
  -En fait avant d'habiter ici, à Toulouse, j'habitais à Bordeaux et, 'fin je comprends si tu veux pas, mais j'aimerais, pas forcément maintenant, mais j'aimerais retourné y vivre.
  -Avec moi?
  -Bh oui!
  -Pour l'instant ce serait chaud par rapport à Marco parce qu'il est petit et mes parents pourrait pas le gardait mais plus tard pourquoi pas.
  -C'est vrai?
  -Ouais.
  -Yessai! "
  J'étais si heureuse de lui avoir dis et je l'étais encore plus parce qu'il était d'accord, j'allais un jour pouvoir déménager à Bordeaux ! Ma ville natale!

Mon Impossible #1-Clara-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant