Mes OCS !

Nouvelle arrivante et histoires de ships.

Enna revenait de promenade. Elle adorait flâner au Mont Blizzard, l'endroit le plus froid et le plus élevé du pays, au sommet duquel trône la petite bourgade de Poudreuse, dont elle aimait beaucoup l'architecture des chalets. Le sentier vers la vallée serpentait sur les flancs de la montagne et passait par les Grottes Cristallines. Ces cavernes étaient une magnifique alternance entre chutes d'eau et cristaux lumineux. Cet endroit ne lui était pas étranger, elle passait toujours par là pour se rendre au sommet, afin de profiter du trajet. En passant devant une salle, elle entendit raisonner les notes d'un piano, en parfaite harmonie avec la mélodie de ces souterrains. Elle entra, curieuse de savoir qui jouait si bien, et se figea de surprise. Pourquoi était elle là ? Elle pensait ne jamais la revoir. Et pourtant, la rouquine à la moitié de casque dont les doigts dansaient sur le clavier ne pouvait être qu'elle. La mélodie terminée, elle se retourne et s'exclame, heureuse de retrouver son amie :
- Enna ! Ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vues !

Enna : Si on m'avait dit que je te retrouverai ici... Ça me fait vraiment plaisir de te voir Musica!

Musica était une jeune fille rousse qu'Enna avait rencontré alors qu'elle n'était encore qu'une chercheuse au QG de "Dimensions", l'entreprise interdimentionnelle pour laquelle travaillent les dimensionautes. Elle s'était liée d'amitié avec la jeune dimensionaute de 15 ans qui lui a appris à jouer de nombre d'instruments, que son maître maniait à la perfection. Elle souffrait d'une étrange maladie: son cur battait au rythme de la musique qu'elle entendait et, pour rester en vie, elle devait porter un casque qui diffusait un battement régulier se rapprochant d'un battement de cur. Enna lui avait développé une oreillette qui ressemblait à un
demi-casque et lui permettait d'enfin entendre les sons exterieurs en toute sécurité. Elles ont effectué quelques missions ensemble quand Enna est devenue dimensionaute.

Enna : Ça fait des plombes qu'on s'est pas vues ! Ça doit bien faire 500 ans!

Musica : C'est pas faute d'avoir essayé ! J'suis venue ici y'a ...

Elle appuie sur un bouton de son oreillette et des écrans holographiques apparaissent.

Musica : Ça doit faire deux ans...

Enna : Deux ans !? C'est normal que tu m'ais pas vue, il y a deux ans j'étais dans une vague de corruption... C'est vraiment une plaie ces trucs.

Musica : Ouais. Je suis arrivée dans un endroit où il y avait un énorme orage.

Enna : C'était sûrement la vallée foudroyante.

Musica : J'ai croisé deux gamins qui avaient à peu près le même âge que moi et qui dégageaient ton énergie...

Enna : !! Alors tu les a croisés... Que tu le croies où non, c'est ces deux gamins qui m'ont débarrassée de la corruption.

Musica : Si y'avait de la corruption, ça m'étonne moins d'avoir croisé Octavo.

Enna : Octavo...
De Cadence of Hyrule ?

Musica : ...Et de m'être faite bouffer par le Glockenspiel...

Enna : Attends, attends ... Le Glockenspiel !? Mouais en fait ça me surprend pas tant que ça... Qu'est ce qui aurait pu apparaître là bas à part ce dragon électrique ?

Musica : Quand ces gamins l'ont battu, je me suis retrouvée dans l'inter-mondes.

Enna : Hé bah... Ma pauvre... T'as pas eu de bol.

Musica : Et toi ? Quoi de neuf de ton côté ?

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Lucas mangeait tranquillement du pain. Il aimait beaucoup les pains aux graines. L'inconvénient, c'est que des morceaux se coincent parfois entre les dents et il est difficile de les y déloger. Il se dirigea machinalement vers la salle de bains pour se passer du fil dentaire. Il passa la porte et s'arrêta net. Visiblement, elle avait oublié de fermer la porte à clé. Il aimait cette fille. Bien plus que tout. Cyanure était de dos, en peignoir et avait commencé à l'enlever, dévoilant ses épaules. Elle le regarda d'un air gêné. Elle était si belle avec ses longs cheveux violets et ses yeux pourpres. Il la regarda droit dans les yeux et, sans décrocher son regard de celui de la jeune femme, sortit à reculons et ferma la porte.

Il mangeait toujours son pain, le regard dans le vide. Il ne s'attendait pas à la déranger dans ce moment d'intimité, et ça le gênait profondément. Il essayait de chasser cette image de sa mémoire, sans succès. Enna arriva dans la cuisine et le vit plongé dans ses pensées. Elle ferma les yeux et sonda son esprit. Elle ouvrit les yeux et sourit gentiment. Elle ouvrit le réfrigérateur, en sortit une brique de jus d'orange qu'elle s'enfila d'une traite. Elle jeta la brique vide et , en passant devant la salle de bains, verrouilla la porte de l'extérieur. Derrière la porte, on entendait un léger ruissellement d'eau.

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Givre était sur ses gardes. Elle avait repéré ce type qui la suivait depuis son arrivée au centre commercial. Elle essaya de le semer, mais ne réussit qu'à se perdre dans les rayons. L'homme était devant elle. Il était exagérément arc-bouté, ce qui réduisait grandement sa taille.

Homme mystérieux : Alors ma p'tite dame, on est perdue ?

Tout son corps lui disait de fuir. Rien en lui n'inspirait confiance.

Givre : Heu... Oui...

Homme mystérieux : Venez, on pourrait faire un peu plus... connaissance.

Il commençait vraiment à lui faire peur. Soudain, une voix familière vint la rassurer, de l'autre côté du rayon.

Pyro: Mon solstice ! T'es là !

Il courut vers elle et l'embrassa sur la bouche.

Pyro: Oh, mon solstice, je t'ai cherchée partout !

Il regarda l'homme.

Pyro: Tu le connais ?

Homme mystérieux : Heu... Non, elle s'est perdue et je lui indiquais juste le chemin...

Pyro: Tu m'attends à l'entrée du centre commercial, mon solstice ? J'ai encore quelques trucs à faire.

Givre acquiesça et tourna les talons, en tentant le mieux possible de cacher le rouge qui montait à ses joues.

Une fois qu'elle fut partie, Pyro regarda l'homme avec un regard mauvais, profitant de sa taille dominatrice et fit apparaître une flamme dans sa main.

Pyro: Si je vous vois encore tourner autour d'elle...

L'homme s'enfuit sans demander son reste.

Pyro alla rejoindre Givre qui l'attendait à l'entrée.

Pyro: T'as de la chance que je passais par là ! J'étais à la jardinerie pour acheter des graines pour Gaïa.

Il lui fit un sourire radieux, ce qui la fit rougir de plus belle.

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