Chapitre 3 : L'herbe frémis

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Dame Pétunia affolée ouvrit la fenêtre precipitement d'une main, le petit déjeuner en équilibre sur la deuxième. Et hurla si fort que cela du faire sursauter de frayeur tout les voisins.

- Azalée !! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Rentre immédiatement avant que quelqu'un te vois dans cette état. Tu ressemble à une vraie souillon !

Azalée rampa jusqu'à l'entrée de la maison, retira ses chaussettes trempées sur la bas de la porte. A quoi bon trouver une justification ? Ça ne vallait pas le coup de s'enbourber dans tant de mensonge.

Dame Pétunia ouvrit la porte d'un coup sec et poussa un cri de frayeur.

- Oh non de la Nature, Azalée que fais tu dehors dans une pareil tenue. S'exclama-t-elle en fixant avec insistance la poitrine d'Azalée sous son t-shirt. Tu veux te faire abusé en pleine nuit, ou quoi ! Tu n'as même pas caché ta poitrine, tu ressembles a une vrai catin, c'est innaceptable !

Les yeux d'Azalée étaient immédiatement descendus sur son t-shirt. Effectivement le froid avait fait son œuvre. Et effectivement Azalée n'avait pas trouvé que l'idée de se tortiller dans tout les sens à minuit pour cacher une poitrine déjà inexistante, était une chose à faire.

- Désolé... J'avais totalement oublié...Chuchota-t-elle un peu honteuse.

Dame Pétunia ne sembla pas satisfaite de ses excuses :

- Oublier ? Ne fais pas l'innocence, tu es sorti comme ça par provocation ! Je te l'ai déjà répété nous n'acceptons pas ça chez les fleurs !

Azalée resta silencieuses, Dame Pétunia était intimement convaincu qu'Azalée depuis toujours avait une vraie obsession pour les hommes. Depuis petite il lui suffisait de sourire à un homme, pour que tout les fleurs la regardent avec un dégoût qu'on réservait habituellement au dépravée. Azalée avait déjà sa petite idée, sur la raison de ces rumeurs idiote. Elle avait été élevé par un homme, toute sa vie, et ça, ça ne pouvait que l'a rendre instable.

Avec les années et l'âge, ça n'avait fait qu'empirer. Azalée n'avait pas l'autorisation de regardé un homme, pas l'autorisation de s'en approcher et aucunement l'autorisation de parler avec eux. Elle avait parfois juste l'impression d'être devenu un objet, qu'il faudrait cacher pour qu'il ne tente personne.

- Désolé, je suis vraiment désolé, ça ne se reproduira plus.

Dame Pétunia, hocha la tête frenetivement, avant de continuer :

- Je ne veux pas savoir pourquoi tu es sorti dehors cette nuit. Mais dorénavant ta chambre sera fermée à clé et bien sûr maintenant tu es puni de sorti. Maintenant va déjeuner avec les filles, elles t'attendent.

Azalée ne jugea pas bon de répondre et obéis immédiatement. Elle pris sans tarder le chemin de la salle à manger, ou la grande table en chaîne prenait toute la place. Laissant dans son passage des trace de pas humide sur le parquet. Les filles étaient déjà installées, les mains jointes, les yeux fermés. À prier silencieusement pour le repas du matin. Azalée s'est glissée au bout du banc pour les rejoindre le plus discrètement possible. Elle aurait dû prier comme les autres, mais prier pour quoi ?

Néanmoins elle ferma les yeux et prit une grande inspiration. L'adreline n'avait pas encore quitté totalement son corps. Alors elle pria, pria silencieusement, longtemps. Si longtemps qu'elle senti basculer sa tête dangereusement vers l'avant. Elle rouvrit les yeux immédiatement, elle était si fatiguée de sa nuit qu'elle aurait pu s'endormir sur place.

Un silence glaçant avait plongé la table dans un malaise palpable, toutes les filles l'observait avec curiosité du coin d'œil. Elle avait toujours été le mouton noir de la serre, et ce matin là c'était d'autant plus frappant. Elle était tout d'abord la plus âgé des filles, la seule qui n'avait pas trouvée papillons à son pied passé ses 18 ans passé. Et cette différence d'âge commençait à ce faire resentir. À devenir pessante.

Illégitime péchéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant