mi louve, mi panthère

Retour à New-York

Enfin les vacances de Noël. Je retourne voir mon père Bob et mes tontons. Ils sont tous revenus de leur dernier déploiement. Je n’ai pas recherché cette odeur depuis la réunion de famille, je me suis plongée dans mes cours. Le test de paternité doit se faire dans un laboratoire spécialisé pour les surnaturels et elle se situe à New-York.

Depuis cette odeur, je fais des rêves, un peu chaud voir très chaud, au point de prendre une bonne douche froide. C’est parti pour 5 heures de vol. Nous sommes vendredi soir et Bob ne sait pas encore que je déboule cette nuit. L’avantage d’avoir son appart. Je rentre chez moi vers 1 heure du mat, il aura la surprise demain matin. Je me douche et au lit.

Dès mon réveil, je me fais une petite toilette vite fait. Je passe un short et une brassière de sport et je descends dans la cuisine, un petit-déjeuner englouti et direction la salle de sport. Je m’approche à pas de loup vers Bob en signalant de mon doigt sur la bouche pour leur dire de se taire.

-BOUH ! en lui sautant dans le dos
    -ZIC ! ma fille, depuis quand es-tu là ? Mais tes cheveux et tourne toi ? demande-t-il

Je me retourne pour lui faire montrer et je vois mes tontons venir voir aussi. Je me retourne et me met en position de combat. Ils sont en train de rigoler et Joe m’attrape et me colle contre son torse. Les autres fond de même. Dès les embrassades finis, nous prenons le ring et putain, le bien que ça fait. Les combats m’ont manquer. On s’est tous défouler et j’ai jamais vue Bob aussi souriant, heureux. Je finie par m’arrêter, vider mais ravis.

Je reste la journée avec eux. Je leurs racontes ma famille à Portland, mes frères et ma sœur, mon père biologique à comment on sait rencontré. Ils ont tous rigoler. Je n’ai pas parler du piège que mon père a subi et du test de paternité. Le week-end se passe à une vitesse folle entre Bob et les tontons.

Arriver au lundi, je me prépare pour faire le test de paternité, je sens un mauvais pressentiment. Je le mets de côté. Juste une prise de sang, rien que ça. Je rentre dans le laboratoire, je vois trop de blouse blanche, je ne suis pas à l’aise. Je me dirige vers l’accueil.

-Bonjour ! J’ai rendez-vous au nom de Mr Daniels ! dis-je en la fixant du regard
    -Bonjour ! Melle Daniels ! Je vais vous annoncer ! dit-elle en continuant à fixer son écran
-Très bien ! J’attends qu’on vienne me chercher ! dis-je

Elle ne répond pas, je me retourne et m’installe sur une chaise. Au bout d’une bonne vingtaine de minutes, une infirmière arrive, m’appelle. Je me lève et la suis. Je traverse des couloirs blancs, trop blanc. Un coup à droite, un coup à gauche, des portes tout aussi blanc. J’en ai mal aux yeux. On est vraiment dans un labo mais je ne suis pas à l’aise.

Arriver devant une autre porte blanche, elle me fait entrer et me demande de m’installer sur la table de consultation. Mais pour un test de paternité, on s’assoit, on ne s’allonge pas. Je ne comprends plus rien. Je vais attendre un peu, si ça va pas, je me casse de là.

Un homme en blouse blanche arrive devant moi.

-Bonjour ! Je suis là pour ton prélèvement de sang ! dit-il en préparant le matériel
-Bonjour ! dis-je en regardant autour de moi

La pièce est composé d’une table où je suis installée et un siège pour le doc, il y a aussi une desserte avec différents matériels comme seringues, coton, des tubes, de l’alcool et des pansements comme un vrai labo mais je ne sais pas, je ne suis vraiment pas bien, je déteste les aiguilles. Devinez pourquoi. J’ai trop vue ma mère en utiliser. Une fois fini son travail, il me reconduit à la sortie, en me précisant de repasser pour les résultats lundi prochain. Je fais un tour au parc pour libérer mes filles, un besoin de se défouler et chasser. Et cette pollution, je préfère Portland pour son air frais et mes courses avec ma famille. Ils me manquent malgré que je suis là que depuis samedi très tôt. Je reste en continue en contact avec eux par sms.

La semaine se passe très bien entre mes sorties au parc et mes entraînements avec Bob et les marines, je suis ravie. Nous sommes lundi, je dois aller chercher les résultats que mon père doit recevoir également. Je rentre dans le labo et me dirige vers l’accueil, je vois encore cette mégère de secrétaire. Je ne suis pas sociable mais je la sens pas celle-là. Mia et Lilas ne sont pas rassurés, non plus. Je reste sur mes gardes. Je vais pour rejoindre l’accueil et d’un regard, elle me fait signe d’aller attendre sur la chaise d’en face. Je m’y installe et attend.

Presque une heure, je commence vraiment à perdre patience. Au même moment, je vois arrivé le doc de la semaine dernière. Je vais à sa rencontre et nous nous dirigeons vers son bureau. Moi qui pensais que j’avais juste à prendre les résultats et me tirer de là, hélas, il me fait entrer et me dit de m’asseoir sagement pour m’expliquer. Je le laisse blablater, je ne comprends rien, je ne suis pas médecin, il peut me dire ce qu’il veut. La seule chose que j’ai compris est tout simplement que c’est bien mon père. La seule preuve qu’il a besoin pour coincer les personnes qui l’ont piéger. Je l’écoute attentivement au même moment, je sens une aiguille dans mon cou et là, trou noir.