Captivité

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Je commence à émerger, j’entends des bruits autour de moi. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je les referme vite fait, la lumière m’éblouie. J’entends du monde autour de moi, je les sens mais une odeur d’antiseptique me brouille leurs odeurs corporelles. Je ne sais pas pourquoi, je suis là. Je tente encore une fois d’ouvrir les yeux, je regarde autour et je m’aperçois que je suis dans une cage, je suis allongée sur le sol froid en sous-vêtements.

Je continue à regarder et j’aperçois une porte et je me tourne rien d’autre, comment je vais faire pour sortir d’ici. je me relève et me pose en tailleur. J’attends qu’on vienne me voir. De toute façon je n’ai pas le choix. Je développe mon ouïe pour écouter les différents bruits autour de moi. Des gens parlent de faire des injections de différents produits, de tortures…

Je commence à paniquer, j’espère qu’ils ne parlent pas de moi. J’entends des pas approcher de la porte. Je me rallonge pour faire croire que je suis encore endormi. J’entends la porte s’ouvrir et une voix d’homme commence à parler.

-Je sais que tu es réveillée Soizic ! dit un homme
-Qui êtes-vous ? que me voulez-vous ?
    -Je suis un scientifique et tu n’as pas besoin de savoir qui je suis ! on veut juste savoir comment un monstre comme toi existe et combien vous êtes ! je vais faire des expériences sur toi ! me dit-il tout content
-Quelles expériences ?
    -Voir à quel point tu supportes la douleur pour commencer, ensuite je veux savoir comment on peut en transformer d’autres !
-On peut pas en transformer !
    -Chaque chose en son temps ! tout d’abord je vais t’injecter un anesthésiant ! ensuite tu verras !

Au même moment j’ai senti une légère piqure dans mon coup et le sommeil a été immédiat.

Je commence à émerger, je suis complètement dans le gaz. Je suis attachée les bras en l’air par des chaines. Je suis dans une sorte de cave ou un sous-sol. Je continue de regarder autour de moi. Je vois une fenêtre pas très grande mais suffisamment pour que je m’y faufiler. Je sais que je vais passer un mauvais quart d’heure. J’entends des pas arriver, la poigné de la porte descendre, deux hommes entrent, un en blouse blanche et l’autre habiller en noir. Monsieur blouse blanche commence à m’injecter un produit de couleur vert. Il me prévient que je risque d’avoir quelques douleurs. Effectivement, je sens une douleur sur tout mon corps ensuite une forte sensation de chaud comme des brûlures. Je hurle d’un coup et je m’évanouie.

On me lance un seau d’eau froide pour me réveiller. Et là commence une torture qui dur un très long moment. Coups de fouet, coups de poings et pieds, j’ai le droit à tout. je fini par m’évanouir encore. Je n’ai pas la notion du temps. Entre les séances de tortures, les évanouissements. Entre deux, ils me donnent à manger et à boire. Je ne sais pas depuis quand je suis là.

De temps en temps, j’ai des injections de différentes couleurs, ils ne disent pas le nom des produits. Je sais simplement que ça fait un mal de chien à chaque fois. Et les tortures qui n’en finissent pas. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme. Je pense que Bob doit être dans tous ses états. Et ma famille, je viens à peine de les connaitre que je suis déjà dans une merde pas possible. Je dois a tout pris trouver une solution.

Je regarde un peu les chaines qui me tiennent, ils sont un peu lâche, j’ai perdu du poids. J’essaie par tous les moyens de me libérer. J’ai réussi en me déboitant les pouces. Et vous savez quoi ! aucune douleur. Je ne ressens plus la douleur, remarqué avec tous les produits injecter et les coups que j’ai reçu, plus rien ne m’étonne.

Je regarde la petite fenêtre qui me fait de l’œil. Je tourne sur moi-même et voie un tabouret laisser dans un coin. Coup de bol, je le place devant la fenêtre et grimpe dessus. J’essaie d’ouvrir cette fenêtre, avec difficulté. J’ai enfin réussi, je me glisse dehors.

Le graal ! il fait nuit, je me mets à courir vers la forêt, je ne veux pas attirer l’attention, je me change en Lilas et y laisse le contrôle total, je suis trop épuisée. Je lui ai demandé de me conduire chez Bob. Elle se faufile à travers bois, champs, je ne sais pas où on est. Elle court, elle saute, elle se défoule, arriver à la ville, Mia prend sa place, elle traverse différentes ruelles, rues, des gens paniquent quand ils la croisent mais je m’en fou complétement, après ce que je viens de subir. Elle sait où vie Bob, Je ne veux pas aller dans mon loft, ils ont mon adresse.

Arriver devant sa porte , je gratte. Je fini allonger complément épuiser. Le trou noir

mi louve, mi panthèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant