New-York

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Je me présente, mon nom est Soizic Wood, j’ai bientôt 16 ans. Je vie à New-York depuis toujours. De père inconnu, ma mère était une droguée, elle est morte quand j’avais 10 ans.

J’ai croisé Bob peu de temps après dans la rue, j’étais en train de faire les poubelles pour manger. Il est propriétaire de l’Equinox, une salle de sport où j’ai appris l’art du combat, je ne suis pas une rebelle, je suis juste solitaire. Bon d’accord, On ne me marche pas sur les pieds sans subir les conséquences.

J’habite dans le loft au-dessus de la salle de sport, superbe appartement avec mezzanine. Une cuisine ouverte sur le salon, salle de bain avec douche, la chambre au-dessus. Je n’ai pas été élever par Bob façon de parler. Il m’a juste donné un toit et un boulot, oui je nettoie les salles et en même temps, je dois bien travailler à l’école. C’est la seule chose qu’il m’a demandé pour garder le logement. Il me dit souvent que les études sont très importantes si je veux m’en sortir.

J’ai aussi pris un petit boulot au Pony bar, le soir. Il faut bien mettre des sous de coter pour aller à Portland même si j’ai obtenu une bourse. J’ai tout appris toute seule, je peux me dire merci, non ! mes chevilles n’ont pas gonflé.

J’étudie la littérature et mes passions sont la musique et le dessin. Je me souviens des bons moments de lucidité de ma mère, elle dessinait. Je vous rassure, ma mère était plus souvent défoncée qu’autre chose et ramener des hommes à la maison ne la gêner pas du tout. Du temps que je me souvienne, je me suis toujours débrouillée toute seule.

Je suis louve du coter de ma mère donc j’en ai déduit que ma panthère est de mon père. Ils se sont fait sentir quand j’avais 5 ans, on a apprit à communiquer pendant toutes ces années et elles ont émergés juste après le décès de ma mère. Imaginer un peu le bordel dans ma tête par moment.

Je ne vais pas dire que c’est l’amour entre elles mais part moment, on ne s’ennuie pas. J’ai énormément eu du mal à les contrôler, donc je me suis mise à faire du kickboxing et différents sports. Il me faut bien ça pour avoir à les contrôler toutes les deux.

Je me prépare pour un petit footing dans central parc et sortir un peu ma louve et ce soir se sera le tour de ma panthère. J’ai trouvé ce moyen pour éviter qu’elles s’entre-tuent. La seule chose ou elles sont en accord, c’est en combat. Que ce soit à l’entrainement ou au lycée avec les populaires, des filles en plastiques, qui se croit tout permis et je ne parle pas des garçons, c’est pire.

Au bout de deux heures de courses à pattes, je rentre me doucher et direction le lycée. Il me reste une semaine de cours avant les vacances.

Je rentre dans le lycée, direction le secrétariat pour avoir des nouvelles pour l’université de Portland.

-Bonjour ! je viens aux nouvelles ? demandais-je à madame Jones.
    -Bonjour ! Soizic ! Oui, j’ai reçu ton dossier à l’instant ! tiens ! Me tend madame Jones

J’ouvre la grande enveloppe devant elle, j’ai les mains qui tremblent et le cœur battant fort. Je parcours les feuilles, je suis trop contente, c’est écrit "admise" à l’université de Portland. J’ai ma bourse qui couvre tout, même le logement, j’ai eu plus que prévu, bon ! je vais être obliger de la partagé avec trois autres filles.

Tout est prêt pour moi, je sais que Bob s’inquiète beaucoup, il a un doute sur mes gènes de louve, certains humains connaissent d’existence des loups, j’en ai croisé quelques-uns à central parc, que des loups solitaires. Contrairement à ce qu’on raconte, on peut vivre sans meute du moins j’en n’ai jamais rencontré.

-Je suis admise ! je pars pour Portland ! dis-je en sautillant partout.
    -Je suis contente pour toi ! dis-moi pourquoi tu ne restes pas ici ? Il y a une très bonne université pour la littérature ! me dit-elle.

Je hausse mes épaules, je ne veux pas leurs donner mes raisons de ce départ. J’ai appris que ma mère est originaire de Portland. Quand j’étais petite, j’ai beaucoup questionné ma mère pour savoir qui était mon père mais je n’ai jamais eu ma réponse. A croire qu’elle ne sait pas qui sait. Donc j’ai cherché du coter de ma mère, j’ai su qu’elle a fait partie d’une meute. Vous comprenez pourquoi, je me suis orientée sur Portland. J’ai fait beaucoup de recherche sur l’université, pour le logement et voir au-allant tour. Bob va être ravis.

Je pars direction la salle de musique, une heure de piano. Je joue un peu de tout, je n’ai pas de styles particuliers.

-Bonjour ! dit le professeur.
-Bonjour ! je réponds.

Je m’installe et laisse glisser mes doigts sur les belles touches ivoires. Je suis dans ma bulle, le prof est obligé de me toucher l’épaule pour me reconnecter à la réalité. Il me dit que l’heure est finie et qu’il est temps d’aller aux autres cours.

A midi, je prends la direction de la cafétéria. Je prends mon plateau bien garni, il faut bien nourrir les deux bêtes aussi. Je m’installe à une table seule, je vois que les populaires sont déjà là vu leurs voix de crécelles.

-hé ? la bizarre ! m’appelle Shirley.

Je tourne légèrement ma tête par-dessus mon épaule dans sa direction avec un regard qui veux dire "cause toujours".

-oh ? je te parle ! au son qui nous insupporte.
-Ouais ? qu’est-ce-que tu veux ? je lui demande complètement las.

Tout le monde se tourne vers nous en se demandant si cela ne va pas se terminer en champ de bataille.

-Alors ! on nous quitte bientôt ? me demande-t-elle.
    -Je vois que tu es bien renseignée ! qu’est-ce que ça peut te foutre ? tout en continuant de manger.

Je sens qu’elle va finir avec mon plateau sur sa gueule dans pas longtemps.

-Donc c’est vrai ? tu pars enfin ! dieu existe ! me dit-elle en levant ses bras en l’air.

Je termine mon repas et me lève. Je me dirige vers leur table d’un pas tranquille.

    -C’est quoi ton problème ? tu as peur de pas trouver quelqu’un pour me remplacer ? en me plantant devant elle.
    -T’inquiète pas pour ça, on a encore une semaine à tant faire baver ! me lance Shirley.

Je la fixe bien dans les yeux, elle n’a pas l’air très rassurer. Mes yeux commencent à changer de couleur, ma louve s’énerve et ma panthère va suivre. Je les ferme rapidement, de peur qu'elles se décident à se faire montrer. Elles ne demandent que ça, de mettre une bonne racler à toutes ses filles qui se croit au-dessus de tous. Mais je préfère le faire avec mon côté humain, sinon imaginer un peu les dégâts qu’elles feront.

    -Depuis le temps que tu essaie ! mais sache une chose ? je peux te battre à tout moment ! en la fixant d’un regard noir.
    -Tu croix me faire peur ? n’oublie pas qui je suis ?

Elle croit que j’ai peur d’elle. Je me marre à m’en faire mal au ventre.

    -Mais pour moi, tu n’es personne. Une fille qui se la joue parce qu’elle a son papa derrière elle ! 

Je vois un petit déplacement sur ma droite. Son petit copain s’approche un peu trop prêt de moi. Je me tourne d’un coup dans sa direction et lui balance un bon coup de point en plein dans sa mâchoire. J’attrape Shirley par la gorge et la prévient.

-Là prochaine fois, je t’explose la face ? je la menace une bonne fois pour toute.

Je vois qu’elle suffoque et change de couleur. Je commence à relâcher ma prise, juste assez pour qu’elle respire un peu. J’essaie de calmer ma panthère car elle veut se venger de tout ce qu’elles m’ont fait. Je ne me suis jamais laisser faire et j’ai toujours riposter.

Les mecs, eux aussi on essayer, mais je leurs ai foutu une bonne racler, j’ai fait quelques combats avec les meilleurs. Imaginer un peu les dégâts que j’ai pu faire surtout qu’ils étaient plusieurs à chaque fois. Ils ont essayé dans les vestiaires, une fois et j’en ai encastré un dans les casiers et un autre dans les douches.

Dans les toilettes des filles aussi, plusieurs ont fini dans la cuvette ou les lavabos. En sport, ils n’ont jamais eu le temps et surtout, il y avait toute la classe. Bon, j’ai aussi une force surhumaine avec ma louve et ma panthère, le jour ou elles seront se mettre d’accord définitivement, je ne sais pas ce que ça va donner.

-Lâche-moi ! me demande-t-elle.

Je la relâche en faisant une demande à ma louve et ma panthère de faire attention, ils sont tellement fourbes. Je reprends mon plateau et le place devant les cuisines. Je repars avec mon sac à dos pour finir la journée. La dernière heure de cours se passe très vite.

mi louve, mi panthèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant