Chapitre IV: Connaissance

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La neige couvrait à présent le paysage, plongeant l'endroit en inactivité et froideur.

J'approchais mes mains glacées au feu, les réchauffant petit à petit. À l'instant, j'étais assis sur un rocher devant un feu de camp à l'improviste que j'avais fait.

Les flammes bougeaient constamment, dégageant une aura de chaleur.

"À quoi penses-tu?" Une voix vint interrompre mon train de pensées. Je me retournais pour voir une brune aux yeux gris, un visage à présent très familier.

"Rien du tout..."

"Ne me ment pas, quand tu réfléchis, tu respires lourdement." Elle me connaissait parfaitement, et pareil dans le sens inverse.

"Eh bien... Rien de spécial, en fait. Je m'inventais des phrases classes." Elle gloussait, secouant la tête.

Depuis la malencontreuse rencontre cinq ans auparavant, on est devenu amis, puis une petite famille. La première fois, en la voyant blessée par ma faute, je me suis senti immédiatement coupable et décidais de prendre soin d'elle... Mais elle n'était pas très coopérative.

Persuadée que je préparais un mauvais tour, elle ne me parlait pas, et me repoussait à chaque reprise. À la moindre occasion, elle essayait de s'enfuir, mais s'écroulait moins deux mètres plus loin.

Vers le deuxième jour, je mangeais des pommes que j'avais aperçues sur un arbre, et lorsque je finis ma première, je pris un deuxième, et lorsque je m'apprêtais à le dévorer, elle me l'arracha de mes mains, et dévorais à ma place la pomme... Et elle pleurait. Pleurait de peur, de faim, de savoir que sa vie était entre mes mains.

Je décidais donc de laisser à manger à côté d'elle, mais cela ne suffisait pas pour permettre la survie à nous deux pendant longtemps encore.

Un jour, je remarquais qu'elle était pâle, et brûlante de fièvre. Et je me sentais mal aussi, menant à conclure que je ne devais pas vraiment être en forme.

Et puis elle se mit à parler. De la viande. Elle disait. "Si tu tiens vraiment à me laisser en vie, donne-moi la premiere pièce de viande que tu trouves."

Je fus ravi qu'elle me parlât, bien que froidement. Puis je m'inquiétais, craignant qu'elle meure d'une seconde à l'autre.

Donc je lui offris mon bras. Je tendis mon bras devant sa bouche quand elle avait les yeux fermés. Mange. Lui dis-je.

Elle ouvrit les yeux, et ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Puis tout doucement, elle attrapait mon bras et le mordit doucement.

Lorsque la douleur commençait à se pointer, je regrettais instantanément. Je songeai à retirer mon bras, mais elle arrêta d'appliquer de la pression, et regardait vers moi. Puis elle enleva sa bouche, et rit. Elle ne rit pas ironiquement ou froidement, mais sincèrement, chaleureusement.

Je n'aurais pas cru que tu serais sérieux, me dit elle. Et là, on commençait enfin à socialiser. Elle me dit où trouver de la viande, et à mon soulagement, ce n'était pas très loin. J'allais donc à l'endroit dit, mais a ma surprise, je ne vis rien.

Que je suis bête, me dis-je. Le viande vient des êtres vivants. Les êtres vivants bougent. Elle m'a joué un sale tour.

Puis j'entendis de l'eau. Je regardai dans le ciel, qui commençai à prendre une nuance orangée. Sachant qu'il allait bientôt faire nuit, bien que confus, je décidais de me dépêcher. Je marchai vers la source du son, et une dizaine de minutes plus tard, j'arrivais à une rivière.

Je remarquai quelque chose de louche du coin de l'oeil, donc je regardai plus attentivement. Puis je le vis.

Le courant d'eau venait se cogner contre les rochers, et des gouttes d'eau émergeaient de l'eau. Mais quelque chose de gris et plus gros émergeait de l'eau de la même façon, mais c'était que l'objet ne se cognait même pas contre le rocher, et était beaucoup trop volumineux pour agir naturellement ainsi.

Un être vivant. Me dis-je. Puis je me mis debout sur le rocher, et attendit que l'animal se pointe. Et puis je le vis un peu plus loin, sa couleur grisâtre contrastant avec le ciel orange. Il arrivait droit vers moi.

Au moment ou il était devant le rocher, il bondit hors de 'eau pour imiter le mouvement des gouttes, et passais au dessus du rocher... pour foncer droit sur moi.

Il avait plus d'élan que j'avais anticipé, je fus légèrement projeté en arrière. Légèrement, mais bien assez pour me faire tomber dans l'eau. Heureusement, l'eau n'était pas profonde, et j'atterris sur les fesses. Je me concentrais donc sur attraper d'abord l'animal...

Puis je me rendis compte qu'il était en train de s'enfuir, donc je me levais et courais à sa poursuite. Je trébuchais plusieurs fois, mais à la fin, je brandis l'animal qui figurait être un poisson hors de l'eau. Ses écailles argentées reflétaient l'aura violette du crépuscule, semblant briller tel un trésor.

Je tournais ma tête vers le ciel, et vit une nouvelle beauté. Le ciel était un dégradé de violet et de rose, et l'eau semblait luire tel des cristaux. Je fus moins impressionné que les fois auparavant, car j'étais pressé. Mais je gardais le paysage en tête.

Je courais donc vers l'abri, et haletant, j'arrivais trempé, tremblant et transpirant en même temps, un poisson à la main.

La fille sursautait, mais se mit ensuite à rire, me disant que j'avais l'air très drôle avec une tête si sérieuse et un poisson mort dans la main. Je ris un peu aussi, préférant ne pas lui rappeler le mauvais tour craignant de fendre la bonne ambiance, puis lui tendit le poisson.

Tu comptes le manger cru ou quoi? Dit-elle. Au début, je ne comprenais pas, lui disant que c'était impossible, à moins de summoner un éclair sur le poisson, mais elle soupirait et me dis d'aller chercher du bois. J'arrachais donc des branches d'un arbre et ramassais aussi ceux qui étaient par terre.

Puis elle me dit de les poser sur le sol en un tas, puis elle me donnais des instructions que je procédais à suivre.

Il fallait que je mette des feuilles mortes et sèches sous le bois, et que je prenne un bâton et je frottais un endroit fixe. Je trouvais cette idée ridicule, mais lorsque je le fis, à mon grand étonnement, de la fumée commençai à s'échapper des fentes. Puis une vingtaine de secondes plus tard, le bois prit feu.

Ensuite, ce fut le premier repas de ma vie, notamment aussi la première que j'avais partagé de ma vie.

Elle ne tardait pas à guérir, et en échange de mon hospitalité, elle m'apprit comment survivre dans la nature. Cinq ans plus tard, dont maintenant, je fus un guerrier du même niveau qu'elle, et on vivait ensemble en paix... Puis quelque chose arriva. Des humains sont venu envahir notre territoire.


Alors je suis TRÈS SINCEREMENT désolé d'avoir raté un chapitre, je n'ai pas d'excuse. Enfin si, j'en ai plein, mais ce que je veux dire, pas d'excuse valide.

Sinon je vais bien, j'imagine que vous aussi comme à l'instant, mes seules lectrice est ma meilleure amie et ma soeur... J'aimerais bien avoir plus de gens qui lisent, alors s'il vous plait, partagez cette histoire avec vos amis, vos proches ^^

Bon ben, plus rien à dire, votez, commentez, soutenez moi, s'il vous plaît, et surtout, MERCI D'AVOIR LU!!!


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SérendipitéWhere stories live. Discover now