Chapitre V: Détention

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Avant de commencer, je tiens à vous dire qu'aujourd'hui, je vais commencer à utiliser des points de vue. Woohoo, plus de personnages!

3 jours plus tard.

Point de vue du protagoniste(Mâle):

Je tendis mon bras et lançai l'objet qui se tenait dans mes mains, et il atterrit à quelques centimètres de ma cible. Frustré, je jetais le restant des pierres dans ma main par terre, et soupirant, je m'allongeais dans l'herbe. Je fermais les yeux pendant une minute ou plus, me disant que j'avais gaspillé plus de la moitié de ma journée à faire la même chose encore et encore.

En gros, je lançais des pierres vers une cible quelconque à plus de cent mètres de moi (et comme l'idiot que je suis, je choisis un rocher à plus de trois cents mètres de moi). Pourquoi? Eh bien logiquement, pour viser.

Depuis trois jours, des humains viennent pénétrer dans notre territoire et tuer des animaux, couper des arbres.

"Ils sont en train de nous voler notre domicile. Nous devons riposter, et leur montrer qu'il ne faut pas se frotter à nous." Me dit ma "soeur".

"Mais pourquoi? On ne peut pas leur partager? On en a bien plus qu'assez, non?"

"Eh bien le problème avec les humains est que contrairement à nous, les humains utilisent bien plus que ce qu'ils ont besoin. Par exemple, au lieu d'utiliser de la paille pour un lit, ils vont aller utiliser de la laine et du bois sculpté. Au lieu d'habiter dans une hutte en bois, ils vont faire construire un manoir en marbre. Au lieu..."

"Oui, j'ai compris le concept. Donc tu veux faire quoi?"

"Eh bien, c'est simple, les chasser coûte que coûte d'ici!"

"Mais ils sont si nombreux..."

"Est-ce-que tu crois qu'ils sont tous aussi entraînés que nous? Je suis persuadée que je pourrais en prendre dix d'un coup."

Du coup, je m'entraîne pour être plus fort, quoi.

Et puis j'entendis quelque chose. Une sorte de claquement dans l'air, une explosion, mais en moins fort. Je ne réussis à identifier la source du bruit, mais je compris tout de suite qu'il ne s'agissait pas d'un animal, mais d'un humain.

Je me dirigeais insouciant vers la source du bruit, puis... J'entendis des voix. Mon coeur se mit à battre rapidement, je ne savais pas à quoi j'étais confronté. Des ours, j'en ai bien battu, mais un humain était pour moi une première expérience.

Je me cachais derrière un arbre, et je les vis pour la première fois. Je fus tout de suite soulagé. Ils ne semblaient pas forts. Ils étaient relaxés, insouciant de la menace. Presque un peu trop, ce qui me semblait pas très naturel.

Mais enfin, que pourrait-il m'arriver? Il n'y a que quatre humains. Me dis-je naïvement. Donc je chargeais dans la foule, un bout de bois particulièrement longue en main, et je frappais avec toute ma force. Un seul se fit frapper, mais ce fut assez pour qu'il se fasse assommer sur le coup.

Je souris intérieurement, et cette fois, je plantais partiellement mon arme dans le sol, et je l'utilisais comme un appui pour mettre ou coup de pied avec tout mon poids, et j'en assommais encore deux successivement.

"Ne bouge plus!" Me criait une voix tremblotante, et je me retournais. Le dernier restant des humains était à quelques mètres de moi, et pointait vers moi une sorte de tube noir avec une manche en bois. Une arme à feu. Me dis-je, d'après ce que ma soeur me disait.

Apparemment, cet objet était l'objet la plus menaçante, la plus puissante arme des humains. Doté d'un système qui peut projeter des petits éclats de métaux divers plus rapidement que la vitesse d'un guépard, avec autant de force qu'un éléphant.

SérendipitéWhere stories live. Discover now