Forêt interdite

Chapitre 4 - L'oiseau s'envole

Pour une fois ma lecture d'aujourd'hui ne mentionnait ni les démons ni la forêt, un roman racontant l'histoire d'Aria, une voyageuse où nous découvrons avec elle ses découvertes et rebondissements en voyage. L'écrivain, un certain Sigaria Mariechy -drôle de prénom d'ailleurs- était talentueux, sa façon d'exprimer et raconter ses écrits et passionnant, je ne serais expliquée.

Aria parcoure des villes, des montagnes, des plages..,
C'est des choses que je ne connaîtrais probablement jamais. Puis me vint soudainement à mes pensées :
Depuis quand la forêt existe-elle ? Si le livre de Sigaria Mariechy est ici, c'est que nous avons a un moment donné, avoir pu accès à l'extérieur, au-delà des forêts..

Je me rend compte que je ne mettais pas poser la question, sa veut dire qu'il y a bien une solution pour qu'on soit secourus,

Y'a t'il encore des humains en dehors de la forêt ? Si eux y entrent, meurent-ils ?

C'est bon, je mettais définitivement perdue entre toutes ses questions,
il y a une immense part d'ombre dans cette histoire, nous ne faisons qu'esquiver toute les réponses aux questions.
J'ai peur.

***

J'ouvrais les yeux, je mettais visiblement endormie sur ma chaise inconfortable, je devais vraiment avoir sommeil pour réussir à m'assoupir là-dessus. Je m'étirais longuement avant de sortir de ma chambre, sans trop me rappeler de ce que j'ai fais la veille.

Dans la cuisine ma mère préparait un gâteau aux carottes, mon met préféré.
Il était la fin de mâtiné, je sortie dehors prendre l'air. pour une raison inconnu, je me sentais mal à l'aise, troublée et un peu dans la lune, je fini même par trébucher plusieurs fois, au coeur du village.

« - Tu vas bien, ma p'tite Emy ?

- M.Julio » j'observai l'homme, visiblement il était inquiet.

j'ai oublié de me regarder dans le miroir, je dois avoir une gueule de cadavre vu la tête qu'il me tire..

« - J'ai passer ma soirée à lire, je n'étais même pas sûr de moi en lui disant ça,
j'aurai du dormir plus longtemps. »
Je finie ma phrase avec un léger sourire histoire de passer détendue.

Après une discussion passionnante sur le potager de sa femme et la météo pluvieuse, il finit par me laisser.
Enfin seule, je finie ma promenade et partit en direction de ma maison, je contournais d'ailleurs le village
sans être trop près de la frontière de la forêt histoire de pas croiser grand monde.

J'avais beau être à une dizaine de mètres des arbres, je sentais qu'on m'observait, et je n'étais pas du tout à l'aise.

Mes yeux s'écarquillèrent quand je vis un oiseau percher sur une branche, déjà rien que voir un animal est rarissime,
      
      Mais celui là n'avait pas de peau,

Ses boyaux restaient en place, ses yeux vides me donnaient l'envie de vomir,

Il est vivant,

Il me regard.

Je ne pu me retenir et sortit mon dîner de la veille par terre, mon ventre se noua de plus belle, l'idée qu'un cadavre me regarde de ses globes oculaires inexistant me dérange au plus au point.
L'oiseau était toujours là, descendu de son arbre, il picorait maintenant une framboise, visiblement tombée et égaré, elle était maintenant dans le bec de l'animal.

Il restait du côté des arbres, est-ce un nouveau démon, ou un avertissement ?

Je pouvais pas rester dégoûté comme ça, je pris mon courage à deux mains et m'approcha de l'oiseau, doucement, en tendant devant moi ma main.
Il me regarda, je retenu mon souffle tout en m'avançant prudemment avant qu'il fasse un pas en arrière.
Je ne respirais presque pas, tandis que l'animal, prudent partit en faisant de petits bonds. Il n'était plus là.

Je ne savais pas si je devenais folle ou ce que j'ai vu est bien réel,

Ai-je perdue la raison ?

Mais jambes ne tenaient plus, pas que pour cet oiseau mais pour tout ce qui arrive dans ma vie, je ne comprenais pas ce qui se passait, et comme quand j'ai vu le démon prendre Kio, personnes n'étaient là.
Autrement dis, je suis la seule à avoir vue des espèces de mort-vivants.
Le premier avait un espèce de crâne de cerf j'en suis certaine, mais il avait un corps humain, où alors ai-je mal vue sur le coup ?

Ras-le-bol.

Pourquoi tout ça m'arrive ?

Vas-t'on me croire, encore ? Non, si j'en parlerais, on pourrait pensé que je perd la tête.
C'est décidé, je vais le gardé pour moi.

J'avais pas encore remarqués que je tremblais de tout mes membres, j'essayais un moment de me calmée, pendant presque deux heures je suis restée immobile, avant d'enfin continuée ma route.

Cette fois, c'est décidé.
Je vais comprendre ce qui se passe.
Et un jour,

Je sortirai de ce village, de cette forêt,
et je survivrai.