Le loup court après le cref.
Le jour se lève après la nuit.
Comme une ficelle qui serait accrochée en moi, pour laquelle, j'ai perdu l'aiguille qui aurait le pouvoir d'animer cette ficelle en la transperçant.
Sans le recoudre, le vêtement restera troué, et s'ouvrira au fur et à mesure des utilisations.
C'est usant...
Le loup ne s'arrêtera pas de chasser tant que personne ne se dressera devant lui pour l'en empêcher.
Un bien pour un mal.
Mais le loup continuera de chasser pour vivre et le chasseur continuera de chasser pour vivre.
Un mal pour un autre.
Coincé dans cette spirale infinie qui me fait comprendre que je dois essayer dans sortir coûte que coûte.
En sortir par un moyen ou un autre fait mal, l'aiguille transpercera,
Y rester usera le vêtement qui finira par craquer,
Et en abandonnant, le loup ne sera donc plus la et le chasseur perdra ce qu'il avait pour vivre.
Un mal pour un autre...
Pour coudre, il faut forcément que l'aiguille transperce, pour ensuite reboucher, replongeant dedans par la suite.
