PROLOGUE

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La nuit était sombre et glacial. De la sueur glissait sur mon visage pendant que je courais en essayant de sauver ma vie. Mon souffle était haletant, le brouillard s'épaississait au fur et à mesure que je m'enfonçais dans la forêt. Je ne pouvais plus m'orienter en fonction des étoiles ou même de la lune pleine. Le brouillard avait tout englouti. Peu importe où j'allais, la seule chose à laquelle je pensais était de fuir la chose qui m'avait pris en chasse. Je trébuchais sur une des nombreuses racines qui se trouvaient sur mon chemin, mes muscles me faisaient souffrir. C'était une maivaise idée d'avoir arrêter la natation. J'entendais la respiration rauque de la bête, elle n'était plus très loin. Lorsque je tournais la tête, je vis des yeux rouges émerger du brouillard. On dit que quand la mort est proche on voit sa vie défiler devant ses yeux, la seule chose à laquelle je pensais était:"pourquoi moi?". La bête faisait au moins un mètre trente de hauteur, perchée sur ses quatre pattes, au moin trois mètres de longueur et elle devait bien peser dans les deux tonnes. Je réussi à me relever, avec le peu d'adrénaline qu'il me restait, mais au moment ou j'allais m'enfuir, je sentis une douleur à mon flan gauche, je baissais les yeux afin de voir d'où provenait la douleur, et je vis cinq profondes plaies s'étendre sur tout mon flan, la bête m'avait griffé. A la vue de mon sang, ma vision se troubla, mes oreilles bourdonèrent et mes jambes me lachèrent. Je ne savais pas si la bête était toujours là pour pouvoir m'achever où si elle était partie. Je ne vis plus rien et n'entendis plus rien non plus, je me mis à sombrer lentement... .

Le cercle des rubisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant