Chap.14 : Milow

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(En photo je vous  présente Quentin 🥰). Bonne lecture 💋

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- Hey mec bouge ton cul du canapé !

- Hmmm ta gueule Ted !

- Écoutes vieux , j'étais open pour que tu crèches ici mais là ça fais quand même plus d'un mois et je te rappelles que tu as une piaule chez toi . Alors bouge de là sac à merde !

Putain , il me fait vraiment chier ce branleur , à casser les couilles dès le matin alors que j'ai encore une heure devant moi avant d'aller au taf.

Je lui balance le coussin en pleine tête pour la peine , et le pire c'est qu'il se marre le con .

- Allez vieux j'ai un client qui arrive récupérer sa bécane à huit heures et il est déjà sept heures trente alors remues tes couilles !

- Ouais c'est bon je vais dans la cuisine fais pas chier !

- Prépare moi un double espresso,  on doit parler toi et moi !

Mon pote a une mine déconfite, je sais qu'il veut savoir pourquoi je ne rentre pas chez moi mais j'ai pas du tout envie de me lancer dans ce genre d'élucubrations . Ça n'en vaut ni la peine , ni le temps de s'y pencher . La vérité c'est qu'il se foutrait bien de ma gueule cet animal .

Ça fait déjà un mois et deux semaines que je me suis barré de l'appartement pour me réfugier ici . Un refuge qui me permet d'oublier le pourquoi de mon état pitoyable actuel . Je ne suis pas prêt à l'affronter, elle.

Elle m'a bien pris pour le dernier des cons à se laisser baiser et à se barrer au premier obstacle avec son couillon de mes deux . Certes , nous n'avions défini aucun terme quant à l'origine de notre relation , mais quand bien même, ce n'est pas rien ce que l'on on a partagé elle et moi , et apparemment je suis le seul à y avoir songer . Comme un abruti j'ai voulu la dissuader de partir , mais elle n'a même pas dénié m'accorder la moindre attention . Comme si moi j'avais pour habitude d'appeler une gonzesse comme ça dans la rue !

J'ai ravalé ma putain de fierté ce jour là car il m'était tout bonnement impossible d'envisager qu'elle parte avec lui . Je sais qu'il bave sur elle ce bâtard et je n'ai qu'une idée en-tête,  lui briser la nuque. J'aurais dû le faire le jour de son anniversaire , d'ailleurs ça aurait été une anecdote symboliquement inoubliable.

Le problème c'est qu'elle stagne dans mon encéphale et je ne peut rien y changer . Toutes les parcelles lui sont intégralement dédiées. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de cette meuf au fond , sérieusement je peux avoir toutes celles que je veux . Il n'y a qu'à voir comment je les ai enchaîné depuis que je suis ici , même si toutes ces filles n'ont jamais su l'évincer .

Elle a voulu comme toutes les autres me faire la morale en me sortant ses formules de politesses à la noix . Cette fille m'exaspère autant qu'elle ne m'attire , c'est dire. Elle me rend dingue dans tous les sens du terme . Aussi tordue qu'en soit cette idéologie d'appartenance, le fait est que je le pensais réellement et le pense toujours.

Je ne pense pas m'être bercé de fausses illusions concernant ce lien charnel qui a unis nos corps cette nuit là. Peut-être qu'elle nous voyait déjà comme un petit couple rangé et qu'elle s'est sentie pousser des ailes à me dire comment parler à ma mère , me forçant à faire ressortir la pire de mes facettes ainsi qu'à demeurer en cavalier seul .

La vie n'est ni tranquille , ni douce . Elle n'est pas un conte de fées . La vie est dure et intransigeante , elle ne vous fait aucun cadeau . C'est à nous , les pauvres cons de la société d'en tenir les rennes et de les diriger. Soit on survit, soit on sombre . Il y a à coté de cela les privilégiés, celles et ceux qui ont des traitements de faveurs et qui sont épargnés de toutes les merdes imaginables. Elle doit en faire partie de ces rescapés de la misère intérieure . Gentille fifille à maman et à papa.

Locamente tuyo ♤ Tome 1 ♤ ( TERMINÉ ) ⚠️En Réécriture Complète⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant