Poème 6 : L'oiseau

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L'oiseau de nuit, s'éteint au matin.

De lui, naît l'oiseau de jour, plein d'amour

Il traverse le ciel, vivant de rien, 

Mais tristement, il est sourd.


Et l'ennemi qui surgit, 

N'est pas un animal, et pourtant,

C'est un autre être vivant. 

Un coup de fusil suffit à sa vie. 


L'oiseau mort disparaît, 

La puissance de sa liberté, 

La beauté de ses envolées, 

N'avait pas assez d'intérêt.


Et l'homme qui l'a assassiné, 

Déjà, il s'en est allé

Ne cherchera pas à vérifier 

où le cadavre est tombé. 

Il ne reviendra pas. 

Jamais ne se souviendra.


L'oiseau, en quittant son nid, 

Ne pensait pas finir ainsi, 

Mais telle est la vie de ce petit

qui la méritait plus que celui qui lui a pris. 



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