Poème 27 : A Corps Ouvert

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Déchirure dans un temps obscur

Brise son armure, ravage son allure

Tu es trop dur, elle est trop pure

Arrête l'imposture, elle n'est pas mûre


C'est une course au premier sang

A celui qui sera le plus charmant

A celui qui force puis prend et ment

Tant pis pour le consentement


Et il enchaîne les coups, les coups

Et il enchaîne son cou, mon cou

Je regarde un spectacle de fou

Elle est juste morte après tout


Bonjour culpabilité, adieu âge d'or

Dévastée, je me retrouve avec un corps

Dont la fleur est pleine à ras bord

Dont l'innocence saigne encore. 

Les Couleurs de la PoésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant