Chapitre 7

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Chapitre 7

Winter

[PDV Seenie]

      En arrivant ici après la disparition de mon père et la mort de ma mère, le deuil me semblait déjà insupportable, avec en plus le fait que j'allais devoir aller en Orphelinat... comment ça pouvais être pire ?

« Oh. Désolé, il ne reste plus de chambre individuelle. On va te placer avec d'autres personnes dans une chambre de quatre. »

Comme ça. C'était la première chose qui m'était venue à l'esprit. Comme ça. Je n'aurais apparement pas non plus droit à une chambre individuelle pour profiter de ma « liberté ». Après tout, rien n'est parfait. Je pouvais au moins m'estimer heureuse d'avoir un foyer après m'être retrouvé sans famille. Récupérer les déchets dans les poubelles, et vivre à la rue à douze ans n'aurait été qu'horrible et pire pour moi. J'ai trop d'imagination. Aucun enfant de cet âge ne peux vivre seul à la rue. Du moins j'espère.

  L'homme qui m'avait annoncé cela était en train de me diriger vers la fameuse chambre. Il l'ouvrit, et à ma plus grande déception, ça pouvais encore être pire. Des garçons. Genre masculin. Il me semblait avoir déjà aperçu le plus grand. Il était roux foncé, blond vénitien il me semble. Des yeux verts foncé perçants, une attitude négligé et...

L'homme fermait la porte, me laissant seule avec eux.

- UNE FILLE ! REGARDE WILSON, T'AVAIS RAISON, C'EST UNE FILLE !

...
Un Idiot. C'est ça. Il avait l'air d'un idiot.

     Finalement on discuta longtemps en rangeant nos affaires. Ils étaient sympas. Même Anaël était moins idiot que je le pensait. La sonnerie du self sonnait et je me redressait en rangeant le dernier vêtement que j'avais en main.

- Bon, c'est l'heure ! On va bien la trouver cette nourriture ! Annonçait-Je le sourire au lèvres.

- J'espère bien, je meurt de faim ! Me répondît Anaël, ponctué par un gargouillement bien placé.

- J'entend ça ouais. Ria wilson en ouvrant la porte.

  Celle-ci menait à un couloir que l'ont passait rapidement. À son bout, un large escalier se présentait devant nous. Evan pris de l'avance, dévalant les marches rapidement et se retournait en bas, pour nous fixer de son habituel regard. Celui qu'il faisait toujours quand il venait de se rendre compte de quelque chose, ce genre d'informations inutiles mais qui donnent envies de quand même les connaître.

- 37 marches. Sur ces pertinents mots, il se tourna pour nous attendre en fixant le vide comme il le faisait toujours.

On traversa le bas-étage, et enfin, après deux ou trois râlement d'Anaël, on trouva la fameuse porte avec un « N » écrit dessus.

- Oh. Difficile de la rater. Remarquait Evan.

- Justement ! On est passé devant deux fois !

-Arrête de te plaindre Anaël, et entre, je vais pas tenir la porte toute ma vie. Et puis tu bloque le passage !
Lui dis-je en essayant de maintenir la porte ouverte.

Orphans StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant