Chapitre 1: Le goût de la vengeance
Toujours je fais la même rêve, celui du jour où ma famille est morte, assassinée. Inconsciemment cet événement m'avait terrorisée, je me refuse à l'admettre car ce n'est pas en ayant peur que cela va les ramener. Cela fera bientôt quinze ans qu'ils sont mort, à cette époque je vivais dans une tranquille maison londonienne, un peu loin de la ville, nous étions modeste mais la maison était relativement plus que confortable.
Mon défunt père l'avait obtenu après ses bons et loyaux services auprès de la famille royale à Londres. Il était dans les affaires commerciales entre les Indes et l'Angleterre. Il avait obtenu le titre de Lord, après avoir beaucoup contribué au développement commercial de l'Angleterre. Mes parents étaient des Lord respectables dans la société, ils ne faisaient pas beaucoup parler d'eux.
J'ai grandi dans une campagne paisible, en compagnie de beaucoup de domestiques que je prenais pour mes jouets dans ma jeunesse.
Ce que je me souviens de cet instant de ma vie ampli de jeunesse, je courrai dans le vaste jardin que nous possédions. Ma gouvernante qui était aussi une domestique, ne cessait de jouer avec moi. Je sentai le soleil transpercé ma peau de ses doux rayons. Une époque éclairée et pleine d'insouciance, vêtue de mon chaperon que l'on me forçait à mettre afin de me couvrir du soleil.
Cette époque s'est très vite assombrie, lorsqu'un soir je me réveille d'un sommeil fragile après avoir entendu des bruits étranges dans la maison. Pour la première je ne la voyais plus aussi bruyante et vivante qu'avant, c'était le silence complet, tout était sombre. Cela était nouveau pour moi, j'avais peur, il faisait si sombre.
C'est à ce moment précis que je vois ma peur chaque soir, dans mes rêves, je vois mon père gisant dans son sang par terre. Et ma mère entre les bras d'un être vile et démoniaque, devant leur balcon, ayant la lune pour l'éclairer sur les odieuses choses qu'il était entrain de faire.
Il sucait le sang de ma défunte mère et une fois qu'il en avait pris les dernière gouttes, il l'a jeta par terre comme un vulgaire chiffon. Etant petite et ayant toujours vécu dans l'ignorance des plus totales, je voyais devant moi, les yeux de la vrai société que mes parents essayaient tant bien que mal de m'en cacher. Mais la vérité était là devant mes yeux, je ne pouvais pas la fuir, j'étais paralysée par la peur.
Je devais bouger, je n'y arrivais pas. Il se dirigea vers moi, je voyais encore le sang de ma mère sur ses crocs qui brillaient de la lune scintillante. Il me ramena à la lumière de la lune, je pus observer ses yeux brûlés telles les flammes de l'enfer. C'était un serviteur du diable. Il souriait à l'idée de planter ses crocs dans mes veines. Ma peur m'empêchait de voir clair, ma vision était brouillée, l'idée que je puisse mourir me terrifiait, je ne savais même pas ce que cela voulait dire.
Puis quelque chose se débloqua en moi, quand je sentie ses crocs en contact de ma peau. L'adrénaline repris le dessus et je cria de toute mes forces pour refuser ce qui allait se passer. Je ne voulais pas mourir, je m'y refusais inconditionnellement. Une lumière jaillissait de mon collier que ma défunte mère m'avait offert, m'entourait. Elle éblouissait l'être démoniaque, qui essaya d'enlever cette lumière par tous les moyens, y compris en me défigurant le visage. Avant même que je puisse comprendre ce qu'il se passait. Le corps du vampire était devenu poussière et le sang qu'il avait emmagasiné de mes parents certainement se trouvait partout sur les murs de leur chambre.
Quelques heures plus tard, des hommes arrivèrent avec des pieux et des armes à feu. J'étais là au milieu de ses corps inanimés que j'aimais tant. Les yeux à peine ouvert, et le visage défigurés. Ce moment de ma vie en fut que trop décisif.
Des années plus tard, Ayame devena une chasseuse de vampire. Cette race qui avait attaqué sa famille, trop petite pour le comprendre, mais une fois arrivée à l'âge adulte. Elle essaya d'en savoir plus sur ce qui s'était passé cette fameuse nuit. Ce n'était pas que ses parents qui étaient morts.
Mais non seulement tous les domestiques y compris sa chère gouvernante qui venait sans cesse jouer avec elle dans les jardins. Cette nuit là, la chaleur de l'accueil des jardins, avait fait place à un lugubre chemin auquel peu de personnes auraient pu s'en sortir vivant.
Les hommes qui étaient venus malheureusement trop tard pour secourir ses parents, étaient des chasseurs de vampire. Ils faisaient parti d'une société: Mobius. Cette société a été créée dans l'unique but, à l'annihilation des vampires. Ayame s'y jeta corps et âme à cette doctrine. Au point de ne pas toujours respecter les règles imposées par le conseil de Mobius.
Elle tua sans contrainte chaque vampires qui croisaient sa route, que cela soit par vengeance ou par plaisir. C'était devenu sa raison d'être et de vivre, cette chasse était quasi vitale pour elle. Au point de confondre ce qu'elle était et ce qu'il fallait faire.
Chaque soir, elle enfilait ses vêtements de chasseuse, des cuissardes en cuir, un pantalon noir, une veste longue attachée jusqu'au cou cachant un corset. N'oubliant pas ses gants et bien sûr son attirail. Elle avait un met de choix, un pistolet avec des balles en argent, une arbalète, un katana dont la lame était en argent, un pieux. Arpentant les rues londoniennes ses sorties soldaient toujours par la mort d'un vampire ou deux. Quitte à s'attirer la foudre des dirigeants de Mobius, elle n'en avait que faire son seul but était de tuer cette race qui n'avait rien à faire dans ce monde. Même si lorsqu'elle rentrait au siège, ça bardait pour elle...
"-Tu n'en as pas marre de ne pas suivre mes ordres ?!
Cria Bartold Hardfield. Cet étrange personnage était en charge de commander la branche principale de Mobius à Londres. Il était respecté des autres chasseurs, ayant plus de 500 vampires tués à son actif. Ils admiraient sa bravoure au combat.
Il était là sur place quand la famille d'Ayame avait été tué, c'est lui qui l'avait porté jusqu'au siège. Il était comme un père pour elle. C'était un ancien militaire qui à cheval sur les règles. Forcément chaque transgression d'Ayame était un euphémisme pour lui. Mais il criait plus car il avait peur pour elle.
"-Je t'ai déjà dit et ce plusieurs fois de ne pas aller faire ta justice toute seule et encore moins à l'aveuglette ! Quand est-ce que tu vas le comprendre ?!"
Ayame ne parlait pas, il n'y avait pas de raison. Elle allait encore plus aggraver la situation, la seule chose intéressante qu'elle pouvait, serait d'acquiescer et de repartir tranquillement dans ses quartiers. Attendant qu'il aille faire contre son gré un rapport de sa sortie nocturne. Cela ne l'arrangeait pas de faire ce rapport, mais s'il cachait ses agissements, les gens d'en haut mettrait quelqu'un d'autre que lui. Et ça, il ne pouvait pas se le permettre, il ne pourrait plus la protéger.
Ayame repartie dans sa chambre. Pas très accueillante mais disons pratique, de toute manière elle ne passait quasiment jamais de temps dans cette chambre. Ayame se disait qu'à chaque instant tout pouvait basculer, de ce fait, il n'y entreposait rien de personnel. Les seules choses personnelles, qu'elle avait, étaient sur elle.
Un médaillon que sa mère lui avait offert en étant petite et qu'elle ne devait quitter sous aucuns prétextes. Il est orné d'une pierre d'un rouge sanguin, tellement vif que l'on pensait que la matière bougeait à l'intérieur de ce petit bijoux. Elle ne le quittait jamais, à chaque instant, il était avec elle. Cela lui faisait rappeler sa mère et de ce fait elle n'oubliait pas son objectif: éradiquer la race de vampire.
Elle avait aussi son arme de prédilection que Mobius, donnait à chacun de ses hunters, c'était un katana, son nom: Yamato. Placé toujours à côté de sa table de chevet, sa lame était d'une blancheur immaculée, symbole d'un forgeron qui avait créé cette arme avec un argent pur.
Elle avait aussi une dague dissimulée en dessous de son oreiller. La fenêtre était disposée juste devant son lit, l'une de ses plus grandes craintes, est que quelqu'un vienne pendant son moment de faiblesse: le sommeil. Les vampires ne dorment jamais.
Malgré sa volonté acharnée chaque soir à lutter contre la fatigue, elle s'endormait toujours et se réveillait le lendemain vivante et son crocs à son cou. Même si la forteresse était bien gardée, en fond d'elle Ayame n'avait pas confiance. Connaissant que trop bien la puissance de ces être vils et démoniaques. Elle leur vouait une haine inconditionnelle.
VOUS LISEZ
VAMPIRES[TERMINÉE]
FantasyMoi, Ayame, je jure sur ma vie que je détruirai tous ces vampires de mes propres mains.