La confiance qui nous unit - Soukoku Week - Bungou stray dogs

Day 6 ~ The setting sun

Traduction: le soleil couchant

Bon je vous préviens avant que vous ne commenciez (enfin même si ma toute première phrase, que vous pouvez apercevoir un peu plus bas, le démontre assez je pense :')) Ceci est une histoire triste! (un peu~) Donc si vous êtes sensibles... Prévoyez un mouchoir à portée de main ^^

Sinon encore une fois merci pour vos commentaires/ajouts/votes, encore désolée pour ce petit "à suivre" hier et bonne lecture~

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-Ça y est Odasaku. Je n'ai plus aucune raison de vivre.

     Le brun avait parlé d'un ton mélancolique et sans appel. Tous pensaient que c'était déjà le cas pourtant. Même le concerné. Mais pas Oda. Lui avait toujours su qu'il y avait une autre raison au fait que Dazai survive à chacune de ses tentatives.

-Il n'est plus là maintenant. Il a quitté ce monde. Tout comme toi autrefois.

     Le jeune suicidaire était adossé à la tombe de son ancien meilleur ami, la tête levée vers le ciel. Cela faisait maintenant plus de quatre ans que cette tombe trônait dans ce cimetière.

     L'ancien mafieux s'y rendait régulièrement après le travail. Soit simplement pour s'y recueillir, mais aussi et souvent pour réfléchir, lorsqu'il était en proie au doute par exemple. Son ami avait toujours été de bons conseils, de son vivant.

     Mais là c'était quelque peu différent. Dazai y était plus venu s'y réfugier une dernière fois qu'autre chose.

     Le matin même, aux alentours de 9 heures -c'est-à-dire alors qu'il devrait travailler mais qu'il flânait encore- il avait reçu une lettre du parrain de la mafia en personne.

     Au départ, il était persuadé que c'était à nouveau une demande pour qu'il réintègre son ancien poste. Puis après avoir parcouru la missive trois ou quatre fois, il avait été persuadé qu'il s'agissait d'une vaste blague destinée à le détruire mentalement, et aussi et toujours à le faire revenir.

     Mori avait commencé en disant qu'une place de capitaine venait de devenir vacante. Puis il en avait expliqué les raisons, évidemment.

     Chuuya était parti pour une nouvelle mission dans l'ouest, accompagné d'Akutagawa et de quelques autres sous-fifres. Ce n'était pas le genre de mission très longue, mais qui pouvait s'avérer complexe au vu des effectifs dépêchés.

     Et là-bas, le rouquin avait perdu le contrôle de son pouvoir et avait tout ravagé avec Corruption. Et personne n'avait été là pour l'arrêter. Il s'était tellement déchainé qu'il ne restait plus même aucune trace de son corps pouvant attester de son existence.

     Cela avait fait doucement rire Dazai, et il était tout de même parti serein au travail le matin. Chuuya n'était pas bête et ce n'était pas son genre. Surtout s'il était accompagné de la puissance destructrice d'Akutagawa.

     Il avait décidé de ne pas en parler à ses collègues de l'Agence. A quoi bon ? Ce n'était pas ce genre de plaisanterie malsaine qui allait le faire changer d'avis. Mais dans la journée, il avait aperçu en gros titre sur le journal de Ranpo qu'une ville occidentale avait été presque rasée en une nuit.

     Simple coïncidence. Mais suffisante pour commencer à se faire former une boule dans le ventre du brun.

     En rentrant chez lui après le « travail » -parce qu'il n'avait encore une fois rien fait à part casser les pieds et les oreilles de ses collègues- ses pas l'avaient porté aux alentours du territoire de la mafia.