Only a Nanny... [Z.M]

8.

Zayn.

- New York, États-Unis.

Il est huit heures moins dix et Jenny n'est toujours pas arrivée. Jae ne cesse de pleurer depuis que je suis allé la chercher dans son lit, heureusement Ivanka est venue à mon secours dès que je lui ai passé un coup de téléphone.

Je raccroche pour la énième fois en jurant après être tombé sur la messagerie.

«Madame Polski, je n'ai jamais été aussi heureux de vous voir ! Bien que ça me fasse plaisir quand vous nous rendez visite». Lui souriais-je.

«Allons, je vous ai toujours dis que vous pouviez compter sur moi, même à la dernière minute». Rit-elle.

«Merci Ivanka».

«Je m'occupe de la petite, ne vous inquiétez pas». Reprend-elle.

«Bien, quant à moi, je vais rappeler Mademoiselle Johnson». Lui annonçais-je.

Je me dirige dans le salon où j'aperçois Tendley sur la terrasse. Le téléphone contre l'oreille, je lui fais signe de mon index sur ma bouche, de rester silencieux. Il arque un sourcil en signe d'incompréhension avant d'entrer à son tour dans la demeure.

«Mais qu'est-ce qu'elle fabrique !» Hurlais-je tout en posant violemment mon téléphone sur la table.

«Toi, ça n'a pas l'air d'aller...» Soupire mon ami alors que je me masse les tempes à l'aide de mes deux mains.

«Non, comme tu dis». Soupirais-je.

«Que se passe-t-il ?» Questionne-t-il.

«C'est Jenny».

«Quoi Jenny ?»

«Je n'ai pas de nouvelles d'elle et ce n'est pas dans ses habitudes». Répondis-je agacé.

«Elle a peut-être tout simplement un léger contretemps». Me rassure mon ami.

«Sans me prévenir ?» Reprenais-je en le fixant.

«Elle a probablement pas eu le temps de te prévenir». Poursuit-il.

«Ça n'a aucun sens, je te dis !» M'emportais-je. «Elle prévient toujours».

«Oh la la, détends-toi un peu. Regarde-toi, t'es tendu comme un string».

«Épargne-moi ton humour Tendley». Lançais-je avant de quitter la pièce.

Je rejoins la cuisine furieux puis termine rapidement mon café à présent froid. Ivanka était justement en train d'attacher Jae dans la chaise haute.

«S'il te plaît Jae, j'aimerais que tu arrêtes de te tortiller dans tous les sens pour que je puisse te donner ton biberon». Lui explique tendrement Ivanka.

«Vous permettez ?» Demandais-je avant de prendre ma fille.

Elle hoche la tête, j'en profite pour serrer ma fille dans mes bras. Je sens ses petites mains s'amuser avec le col de ma chemise. Jae semble se calmer.

«Alors ma chérie, tu voulais un câlin de papa». Ajoutais-je en la berçant légèrement contre moi.

«Vous voulez lui donner son biberon ?» Me questionne Ivanka.