Tu es un monstre.

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Tu es un monstre.
Oh mon pauvre.. Regarde toi, encore une fois tu es tout blanc.
Tu ne l'avais pas vu venir ce coup, hum? Surprise.
Tu as du mal à revenir à la réalité, alors je vais t'expliquer.
Tu faisais ton blabla de méchant vengeur qui allait me tuer.
J'ai sorti un flingue, j'ai tué ton amie. Retour à la réalité, mon gars.
Ahahah, vas y continue! Braque donc ton arme sur moi. Mais tu ne tireras pas. Tu ne peux rien contre moi.
Observe, mes blessures, elles se sont déjà refermées..plus rapidement que les tiennes en tout cas. Ahah!
Doigt sur la gâchette, yeux plissés, sourcils froncés, tu es en rage.
Moi j'ai posé mon arme. Tu le sais, je n'ai pas besoin d'arme pour te faire mal, mes mains sont un étau qui serre ton cœur.
Tu feras gaffe, tu as une larme qui coule, tes yeux se troublent.
Tu ne tireras pas, baisse ton arme!
J'ai comme l'impression que tu n'es toujours pas revenu à la réalité.
Regarde les dégâts, regarde derrière toi. Oh oui.. oh oui..
Tu as blessé tout le monde. Ouvre les yeux. Le sang sur tes mains n'est ni le mien, ni le tien, mais bien celui de tes proches.
Et cette fille dans ta cellule.. tu l'as torturé.
Alors oui, mon gars, tu es un monstre.
C'est ça, pleure! Tu fais pitié pour un type qui se prenait pour un héros ahah!
Voilà, donne moi ton arme.
Maintenant, je m'approche de toi, je ferme mon poing, et je t'ordonne : plie le genou devant moi.
Tu n'acceptes pas ta défaite? Bam! Ouh! Que le directeur me pardonne..je t'ai bien amoché.
A genou!
Parfait, tu es un bon gars!
Maintenant, je suis prêt de toi, je braque ton flingue sur ton front, et je t'ordonne : regarde mon sourire et reproduit le même pour ceux qui t'aiment.
Bien.. là est ta place. Dors paisiblement, je te ramène à la maison, mon garçon.

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