Tu es brisé.

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Tu es brisé.
Qu'as tu, mon enfant?
Gardien, tu es congédié, laisse nous tranquille.
Oui, il sait que je suis le directeur. Pourquoi il s'agenouille devant moi? Ahah parce qu'il sait qui je suis et il me respecte. Si tu effaçais ton sourire sadique et que tu te comportais mieux avec lui, peut être qu'il s'agenouillerait aussi face à toi. Allez, ouste!
Alors, à nous deux, mon enfant. Redresse toi.
Pourquoi es tu triste? Pourquoi es tu devenu fou?
Je t'observe tous les jours, et je te vois, recroquevillé en position fœtale. Tu pleures et tu cries. Rien ne te calme, rien ne te rend heureux. Pis encore, ton bonheur est en chute libre.
Tu es si seul, alors que ta camarade est à côté de toi.
Tu fais appel à moi tous les jours pour que je te libère. Me voici, mais sans les clefs. Je ne te libérerai pas, mon enfant.
Toi, orgueilleux, tu te crois permis de cracher sur notre religion.
Tu as le droit de douter, mais pas maintenant.
Mon enfant, ne t'arraches pas les cheveux et écoute moi.
Tu sais qui je suis. Je t'apprécie et tu m'apprécies. Mais comprends une chose!
Quand moi, le directeur, je charge le gardien de te remettre à ta place, c'est du sérieux. Ce n'est pas pour le simple plaisir sadique du gardien! Non! C'est moi qui lui ai confié cette mission.
Alors fais moi plaisir, mon enfant. Ne sois pas aveugle. Cette religion est universelle, elle anime les peuples.
Prends du recul et reprends la place que je t'ai offerte.

GardienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant