chapitre 4

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Tous les mercredis, Joséphine passait l'après midi au restaurant de ses parents les temps que jules fassent ses devoirs, ensuite ils allaient tout les deux au parc. Aujourd'hui elle faisait des coloriages sur une table au fond de la cuisine. C'était son coin à elle. Personne n’avait le droit de venir à part Jules. Il était justement là, assis juste à côté d’elle en train de faire ses devoirs de géométrie.

 Un homme âgé d’environ 35-40 ans entra dans le restaurant et demanda à voir Maria Arfeupa. 

Joséphine alla voir le monsieur à la place de sa mère en disant : 

 « Bonjour, je suis la fille de Maria Afeupa. Elle m’a demandé de venir vous voir pour que je lui passe le mot. » L’homme lui répondit : 

 « Bonjour, moi c’est Edgar Crépéqua, enchanté. Je suis désolé mais c’est trop compliqué à t’expliquer. Il faut absolument que je vois ta maman. » Jules qui regardait la scène de loin, n’intervint pas, sa sœur savait parfaitement se débrouiller seule.

 Joséphine détestait qu’on lui parle comme à un bébé. Elle était mature !! Malgré son jeune âge, elle savait déjà lire et ne lisait pas les livres de 10 pages que ses camarades de classe mettaient 30 minutes à lire avec l’aide de la maîtresse! Pour en revenir à Edgar Crépéqua, il insistait pour voir Maria. Joséphine fini par lui dire d’attendre et qu’elle allait chercher sa mère. Elle rentra dans la cuisine, alla voir sa mère, lui dit ce qu’il se passait et Maria accrocha son tablier, se lava les mains et suivit sa fille jusqu’à Mr Crépéqua. Edgar demanda à Maria s’il y avait eu des fruits à coque dans le plat qu’elle avait servi le lundi de la semaine précédente à Julie Ciorapi. Maria retourna en cuisine, regarda les commentaires que les clients avaient laissés sur les feuilles et se souvint d’une certaine Julie, très charmante qui lui avait commandé un gratin dauphinois et après l’avoir mangé, l’avait félicité et lui avait laissé un pourboire de 20€ ! Elle regarda la recette qu’elle avait utilisée, et vit qu’il y avait 5 grammes d’arachides en poudre, pour rajouter du goût.

 Elle retourna voir Edgar et lui dit que oui, il y avait un peu d'arachides. Edgar commença à souffler fortement du nez, et dit sur un ton faussement poli : 

« Merci de cette information, au revoir. » Il sorti du restaurant en marchant très rapidement, alla s’assoir sur un banc non loin de la et ses épaules commencèrent à se secouer et ne s’arrêtèrent que 30 minutes plus tard.

Joséphine pensait qu'il rigolait mais la vérité était bien plus triste…

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 31, 2019 ⏰

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