Paris, 2 septembre 2074.
Chaque personne sur terre a sa propre histoire, nos choix et actions forgent notre avenir, les expériences vécues font de nous la personne qu'on est aujourd'hui et l'amour et la colère, deux choses si proches, nous rendent soit plus fort soit plus faible. La vie est si courte et la mort si brusque, c'est qu'après la mort d'une personne que l'on se rend compte à quel point on voudrais qu'elle revienne juste pour l'enlacer une dernière fois. Mon visage est trempé mais je ne sais si c'est la pluie ou les larmes qui me brouillent la vue. Je m'assoie sur la terre trempée pour faire face à une tombe, mais pas n'importe laquelle, c'est celle de mon univers, de ma gravitation, de mon air et de mon cœur, c'est celle de ma mère... On ne peux savoir le jour où on ne sera plus de ce monde mais tout ce que je sais c'est que je donnerais ma propre vie pour refaire vivre ma chère maternelle, après tout, c'est de ma faute...
[flashback]
- Gwen ! reviens ! m'appelais une voix.
- Jamais maman ! Tu m'entends ?! Jamais ! Criais-je en courant dans la pénombre.
- S'il te plaît, reviens à la maison, tout ira bien... dit ma maternelle avec désespoir.
- Rien n'ira bien tant que ce sale pervers habite avec nous !
- Gwennaëlle, ma chérie, je suis sûre que tu as juste dû mal interpréter son geste !
- Mal interpréter ? Sur ce je m'arrêtais de courir. J'ai tourné sur moi même pour faire face à ma mère qui peu à peu, essoufflée, me rattraper. Comment tu peux dire ça ! Tu l'as vu faire ! Tu l'as vu me projeter contre le mur comme si j'étais une simple balle de ping-pong ! Et ne me mens pas je sais qu'il fait la même chose avec toi, pourquoi tu ne peux pas tout simplement le quitter ?
- Ma chérie mais je ne peux pas... Tout es à lui, la maison, la voiture, même les vêtements que tu portes on était achetés par ton beau père, je veux le mieux pour toi. Dit-elle en essuyant les quelques larmes sur ses joues. Certes c'est un homme violant mais sans lui on serait des sans abris, les choses ne sont plus comme avant Gwen, regarde qu'elle chance tu as de pouvoir aller dans une vraie école au lieu de devenir un membre du BGRY ou un simple sans abris qui essaye de survivre dans la rue.
- T'appelle ça une école toi ? Moi j'appelle ça un enfer, que des gens riches et snob qui se croient mieux que les autres ! m'écriais-je les larmes aux yeux. J'aurais déjà préféré faire partie du BGRY.
- Et mourir ? tu veux être un pantin dans leur stupide jeu télévisé ? Gwen tu te plains que ton beau-père te frappe mais les gens là-bas te ferait tellement pire. dit-elle en lâchant un petit rire.
ma bouche s'entre ouvrit, je regardais ma mère avec un regard perdu. Au fond de moi je savais qu'elle avait raison mais je ne voulais pas lui laisser la satisfaction d'avoir raison. Je me suis retournée sur moi même lentement puis sans réfléchir je me suis remise à courir le plus rapidement possible, je courais à travers des ruelles sombres, seules quelques rares lampadaires éclairaient ma voie et la voix de ma mère s'entendait presque plus. le silence...
***
les rayons de soleil me tapaient dans les yeux, j'ai dû m'endormir d'épuisement hier soir, j'étais allongée sur un banc à moitié cassé dans un parc, il doit être environ 8h du matin. Je me suis levée du banc et je commençais à marcher pour rentrer chez moi, les rues étaient désertes, je passais devant la tour Eiffel qui était cassée en deux et rouillée. En 2047, alors que je n'étais encore même pas née, une guerre civil explosa et depuis il existe que deux classes sociales : les riches, ceux qui ont le pouvoirs et les pauvres, qui sont eux seulement des pantins du pays dirigeait par les riches. les riches peuvent tout se permettre, au lieu d'envoyer les adolescents pauvres à l'école, ils les laissent moisir dans les rues a essayé de survivre. Quant aux adolescents "combinés" ils sont envoyés sur la plateforme du BGRY, jeu télévisé inventé par les riches pour les distraire et permettre aux adolescents nées d'un seul parent riche de gagner de l'argent et avoir un métier dans le futur.
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Action"La vie est si courte et la mort si brusque, c'est qu'après la mort d'une personne que l'on se rend compte à quel point on voudrais qu'elle revienne juste pour l'enlacer une dernière fois." Paris, année 2074 Après une guerre civil plus rien n'est p...