La vie, tout simplement.

Chapitre 44

« Kira! Kira! Lèves-toi, s'il-te-plait! Ça fait une demie-heure que tu nous as demandé de venir te réveiller dans une demie-heure. Maintenant lèves toi! On veut aller au parc! »

J'enleva l'oreiller de mon visage et découvrit deux petites frimousses gigotants et impatients d'aller jouer dans les modules du parc à deux pâtés de maisons d'ici.

« Je me lèves laissez moi quelques minutes, quémandais-je. Et ne réveillez pas votre sœur! »

Lily dormait dans mon lit avec moi et les petits, dans le salon sur les gigantesques sofas.

Je pris quelques vêtements dans mes tiroirs et me rendit dans ma salle de bain.

Depuis notre retour à Londres, il y a deux jours de ça, certains changements étaient survenus. Premièrement, je faisais tout pour éviter de répondre aux appels de ma mère, je la mettais dans un coin de mon cerveau et règlerai ce problème plus tard. Ensuite, vient le problème des enfants. Zayn, Louis, Liam et Niall adoraient leur enseigner le soccer et les trouvaient très drôle. Mais est ce que cela va durer? Je ne leur ai pas encore parler de l'hypothèse d'éventuellement me louer un logement... De plus, Lily ne fait que descendre la pente, je le savais. Mais c'est ça une dépression. Tu continue de descendre le gouffre infini et tu ne vois plus de lumière. Tu es dans un de ces trous noirs qui aspirent tout dans l'espace quiconque s'approcherait un peu trop près de lui. Trop scientifique? Peut être.

Finalement, ces problèmes, je n'en rêvaient pas la nuits. Ils sont présents dans mes pensées à certains moments de la journée comme quand j'espionne mes cadets écouter attentivement Louis leur expliquer comment bien lancer le ballon à un de ses coéquipiers, ou quand je vois Lily faire un câlin à Niall. Le problème que j'ai constamment dans la tête, constamment, toujours, à chaque moment, dans la tête ne contient qu'un mot : Harry.

Je n'arrête pas de trop penser. Je repense à chacun de nos moments, intimes ou publics, ensembles. Quand a-t-il commencé à m'aimer? Pourquoi m'aime-t-il? J'en étais venu à croire qu'il me détestait et qu'il regrettait de m'avoir proposé de venir avec eux, il n'y a même pas 1 semaine! Et pendant tout ce temps il éprouvait des sentiments pour moi?

J'entendis tambouriner dans ma porte, interrompant mes pensées. Non, mais ils abandonnent jamais eux? Comme moi.

Au parc, je gardais les jumeaux bien en vu, mais à cette heure-ci, à peine 6:30, il n'y avait pas foule.

Harry était partit depuis notre retour et tout le monde ignorait où il se trouvait. Il avait même sauté le rendez-vous avec Simon. Chaque fois que je pense à des endroits où il pourrait être, je ne peux empêcher certains sentiments de m'envahir. Et si il était avec elle? Elle qui fait semblant de m'aimer et que je fais semblant d'aimer. De tolérer serait plus vrai, mais ce n'est qu'un détail insignifiant. Le truc important dans tout ça, c'est que je ne veux pas qu'il soit là-bas. Ce serait comme s'il me défierait. " Tu me laisses tomber, je fais quelque chose que je sais que tu détestes. " en tout cas, j'espère qu'il a deviné que je détestais cette fille, cette Cher Lloyd, sinon c'est vraiment un idiot.

Évidement, idiot est un nom affectueux. Par moment seulement du moins.

« Kiki viens faire un château de sable avec nous! quémanda Jayden.

- J'arrive, soupirai-je en leur souriant. »

Mes problèmes attendront à plus tard j'imagine... À la place, je vais me salir de partout avec du sable. Génial mes cheveux en seront imbibés!

***

J'ai du mal à imaginer que j'ai pus courir aussi vite en si peu de temps. La gravité de la situation m'a rendue endurante le temps de ma course jusqu'à la gare, mais maintenant, le souffle court me rattrapait.