Elle est là, encore et encore !
J'parle toujours d'la même chose. Cette pute, cette merde, cette salope, cette haine !
Elle est aussi présente qu'la manette d'la dernière console dans les mains d'un gosse de 10 piges,
Aussi cancérigène qu'un putain d'Fortnite,
Vu qu'une merde s'ramène jamais seule,
Elle a avec elle,
Des pensées aussi sombre que d'un Batman,
Des morts autant que dans Dark Soul,
Un cœur aussi froide qu'la campagne d'BO1.
Impossible qu'elle parte,
Toujours présente, elle veut rester et m'mettre à mal,
Sauf que j'y arrive très bien tout seul...
J'ai jamais su où était ma place,
J'erre sans comprendre c'qui s'passe,
J'ai des doutes et toutes sortes d'angoisses,
Un type qui s'voile la face,
J'essaie juste de prendre du recul,
De faire les choses sans aucun scrupule,
En fait j'essaie de rester moi-même,
J'suis qu'un môme qui a presque la vingtaine,
Déphasé, j'dors à pas d'heure,
J'enchaîne les matchs d'Injustice,
J'vis reclus au fond d'ma chambre ou dans la rue,
Rien à foutre, qu'est-ce tu veux que j'te dise !?
Les gens m'aiment pas, donc j'les méprise.
Et j'en ai marre d'être toujours à la traîne,
D'être traité comme une merde
J'me demande souvent combien de temps j'devrai tenir,
J'me demande souvent combien de temps je devrai encore subir !
Plus envie de rester à ma place, plus envie de vivre en
otage.
Attiré par l'côté obscu, j'fais des choix qui sont pas les miens mais j'joue carte sur table,
Les gens qui m'regardent de haut, s'contentent souvent d'une vie minable,
Ils m'jugent, m'prennent pour un paria,
Face aux autres j'suis qu'un pauvre gars factice,
Façonné par des désirs primaires,
Stop ! j'veux juste faire mes propres choix,
J'avance à l'aveugle comme le ferait DareDevil dans les rues d'Hell Kitchen,
J'suis pas le gars facile à vivre, facile à suivre, facile
à dire,
J'me perds dans ce que j'veux être et peut-être c'que
j'pourrais devenir.
J'devrai tenir, j'devrai souffrir, je n'veux pas pourrir là !
Plus d'excuses, plus de promesses,
Pas l'choix de bouffer les restes...
