chapitre 1

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Appartement Amira&Cynthia - La chambre d'Amira

Jeudi 04 juillet 2019 -  16 h 15

- Je t'aime papa, je te respecte et je ferai n'importe quoi pour toi. Mais je refuse d'être sacrifiée pour fortifier tes affaires. Je refuse de me marier de la sorte avec un inconnu.

- Amira, je te donne une semaine pour revenir au Maroc. Sinon Je te coupe les vive et je cautionne plus tes études en France. Suis-je clair ?

- Très clair père !

Son un mot de plus, son père raccrocha. « c'était injuste. Pourquoi son papa l'avait mise dans cette situation ? ».

Un sentiment douloureux lui comprima le cœur. Elle avait envie d'hurler sa rage sinon elle suffoquera. elle lança un cri de colère en envoyant son téléphone portable s'écraser sur un mur. Irritée, elle s'assit sur son lit totalement déboussolée. Jamais de sa vie elle n'aurait pu imaginer que son père la mettrait dans un pétrin pareil. Il était toujours aimant encourageant, l'aidant à réaliser ses rêves et maintenant il voulait la caser dans un mariage arrangé, parqsue ceci arrangeait ses affaires ?! Pour un débile engagement qu'il avait fait alors qu'elle n'était qu'un bébé dans son berceau.

Des coups sur la porte la ramenèrent à la réalité.

- Oui ! S'écria-t-elle.

La porte s'ouvrit doucement pour laisser entrer la jolie tête d'une jeune femme au teint matte.

- Ca va ma chérie. Je t'ai entendu crier !

Cynthia sa colocataire et amie durant les quartes dernières années, son visage angélique exprimait son angoisse et son inquiétude.

- Entre Cynthia ! Je suis désolée si je t'ai effrayé.

Sa copine poussa la porte et entra dans la pièce en cherchant du regard l'objet écrabouillé par terre. Ses yeux s'agrandir à la vu du gadget,  dont les pièces s'étaient éparpillés dans la chambre... la carcasse d'un côté, la batterie de l'autre côté..

Elle ramena son regard vers Amira, cherchant à comprendre la raison de sa colère

- Mais...

Toujours en furie, Amira lui jeta un regard assombri de colère et de tristesse :

- J'ai essayé de discuter avec papa, je voulais le dissuader de l'horrible idée qu'il a en tête mais il s'obstine!

- Alors ?

- Alors, ça a dégénéré. On s'est disputé. Et il compte aller jusqu'au bout et il me menace de me couper les vives !

- Je pense que se sont juste des menaces en l'air. Il ne t'abandonnera jamais, surtout que tu es à quelques mois de l'obtention de ton diplôme.

- Oh si! Pour lui j'ai désobéis à sa demande et il ne me le pardonnera pas... En tout cas pas dans l'immediat.

- Que feras tu ? Cynthia demanda prudemment , craignant une autre crise de sa copine, qui ressemblait à une bombe prête à exploser.

Un sentiment d'impuissance et d'oppression fit grogner Amira. 

- Merde ! Il a tout gâché. Il vient de me saccager ma joie de finir enfin mes études. Huit ans à me tuer entre les études et led petits boulots et à mener la vie conditionnée qu'il exigea de moi, par respect à lui et à mon engagement et le voilà me saboter tout. Je rêvais de mon retour au pays de voir ma famille. Là je suis condamnée à rester ici. Je dois coûte que coûte trouver un moyen d'obtenir une autorisation de résidence et d'exercice en France.

- Tu finis ton stage de 2 mois tu en es consciente ?

Amira souffla en un soupire d'exaspération :

- Mais je le sais Cynthia nullement besoin de me le rappeler. Mon autorisation expirera dans exactement 2 mois et 21 jours. Répliqua-t-elle avec rudesse.

Cynthia fût secouée par la réaction agressive d'Amira. Cette dernière étant d'une nature impulsive se laissa facilement emportée par la colère comme par la joie. Mais son coeur était bon.

- Excuse-moi ma chérie je ne voulais pas enfoncer le clou!

Amira s'envoulait d'avoir réagit brutalement en s'en prenant à sa copine. Elle ne voulait surtout pas la froisser. Consciente qu'elle ne devait surtout pas déverser sa colère sur son amie alors que le seul responsable de son malheur était son papa. Elle s'approcha de Cynthia et lui prit la main en un geste de tendresse.

- Non c'est moi qui dois m'excuser. cette situation m'exaspère et me fait perdre mes nerfs.

- Je te comprend ma chérie. Tu as essayé du côté de ta maman?

- Ouf, qui dit papa, dit maman ! Les deux se soudent toujours contre tout le monde même vis à vis de leurs enfants. Pour elle aussi c'est une affaire de parole et d'engagement. Mais foutaise ! De quel droit on peut décider du destin de deux individus. Je me refuse à subir un tel sort, comme si je ne suis qu'une marionnette. Le jour où je voudrai d'un homme je le choisirai moi même !

Pensive Cynthia proposa

- As-tu pensé à retourner à ton pays et y exercer ? Tu es adulte, ils ne peuvent pas te forcer à un mariage arrangé. Je pense à une alternative dans le cas ou tu ne puisses pas renouveler ton autorisation de résidence. 

- Pas que je veille que tu partes ! Je n'imagine pas ma vie sans toi, tu es mon unique amie. 

-J'y ai pensé mais si je rentre en refusant d'obéir à mon papa, ceci impliquera que je dois habiter ailleurs et non dans la maison familiale. Mon refus se confirmera vis à vis de nos connaissances et ma désobéissance aussi. Ceci nuira à la réputation de ma famille et éclatera le scandale. Je veux ma liberté mais aussi je ne voudrais jamais causer préjudice à ma famille. Je les aime et je les respecte. Rester ici est l'idéal. Quand mon papa se rendra compte de mon entêtement il se débrouillera pour revenir sur sa décision et me pardonnera peut être un jour. 

- On trouvera bien une solution ne t'inquiète pas.

- Je l'espère Cynthia mais...

Cynthia la coupa :

- Surtout ne desespère pas. On trouvera bien une solution et nous sommes là pour toi. Ne l'oublie pas !

Amira se laissa tomber dans son lit. Elle s'allongea sur son dos, les bras croisés sous sa tête, en contemplant le plafond.

Profitant de ce moment de calme, Cynthia s'activa dans la pièce pour ramasser et rassembler les morceaux épars du smartphone. Quand ce dernier s'alluma elle le lança sur le lit.

- Cette fois-ci, il a survécu. Mais n'abuse pas de ta chance !

Amira l'attrapa en souriant malgré ses tracas. Soulagée de ne pas avoir à se soucier de l'achat d'un nouveau. Elle devait passer en mode économique pour survivre les deux prochains mois. 

- Tu veux que je te laisse seule ?

- Non. Reste s'il te plait. Rétorqua Amira avec une voix suppliante toute en tapotant sur son lit.

Cynthia sourit puis s'allongea auprès d'Amira. En ruminant ses propres soucis.

*** Premier jet : correction et relecture à faire ***

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