Chapitre 3

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***

- Amira ! Maxime est là ! Ce fut cynthya qui l'appela

- J'arrive ! Elle lui répondit en se levant d'un bon rapide pour aller saluer son ami.

Les voix égayées du couple amoureux animaient le salon. Amira se joignit à eux en se forçant d'adopter une mine heureuse pour ne pas saboter l'atmosphère joyeuse.

- Maxime ! S'ecria t-elle à la vue de cet homme avec qui elle avait partagé tant de bonnes choses.

Ce dernier se leva dès qu'il l'aperçu pour la prendre dans ses bras.

- Tu m'as manqué toi !

Il s'ecarta ensuite d'elle tout en lui tenant les épaules. Il la scruta du regard et fronça les sourcils.

- Qu'est ce qui se passe ? S'enquit-il

- C'est quoi ces cernes ? Tu dors pas assez ?

- Je viens de finir une permanence de 48h ! Elle n'avait pas menti mais ce ne fût pas la réelle cause de ses marques d'insomnie et de fatigue.

Maxime la dévisagea encore pour évaluer son état, apparemment pas très convaincu de sa réponse. Il la connaissait depuis 9 ans et connaissait son endurence et son habilité à adapter son sommeil à sa guise. Il n'avait jamais vu des cernes bleutées garnir sa belle peau diaphane, même pas durant les périodes d'examens.

Alors qu'il diagnostiquait son état, Amira se faisait les mêmes reflexions le concernant. Lui-même n'avait pas bonne mine. Mais contrairemnt à lui, elle connaissait la source de ses maux : son frère.

- Ça était à la cienda ?

- Ouf ! Mon frère me casse les couilles ! Excuse mon expression mais la pression qu'il me fait me rend malade. Il m'a fait subir un réel chantage psychologique en se servant de l'état de mon papa. J'étais heureux de fuir la ferme.

- Ton papa est toujours malade ?

Voir le visage de Maxime se rembrunir était une reponse éloquente à sa question. Ce dernier parvint quand même à répondre

- Bien qu'ils avaient agit rapidement suite à son avc mais il n'a pas totalement recuperé. Il aurait dû reprendre sa mobilité, normalement, depuis qu'il avait quitter la clinique. J'ai vu son medecin avec Carlos et il affirme que l'état depressif de mon papa n'arrange pas da situation.

Amira comme Cynthia ne trouvaient rien à dire pour consoler leur ami. Ce dernier changea de ton

- Oublions ça pour le moment.

Il attira Cynthia dans ses bras, d'un geste impulsif comme si sa proximité corporelle allait anéantir ses soucis. Puis sonda son regard à celui d'Amira.

- Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec nous ? On ne tardera pas. cynthia a son exposition à préparer, et moi même je suis fatigué. Alors je te promets que nous te ramenerons tôt.

- Vous êtes des amours mais vraiment j'ai besoin de dormir. On se rattrapera demain !

Cythia prit son sac à main.

- Dors bien ma chérie et ne pense surtout à rien. Chaque problème a une solution.

Maxime qui s'apprêtait à avancer s'arrêta, instantanément à l'écoute du mot "problème" et s'enquit :

- Qu'est-ce qui se passe ? Quel problème ?

Cynthia le tira gentiment, vers la sortie, en s'accrochant à son bras.

- Laissons la se reposer. Je te raconterai en chemin.

Il hésita un moment en essayant de capter le regard maintenant furtif d'Amira. Celle ci sourit agréablement en voulant le rassurer.

- Vas y et amusez-vous bien !

Le beau couple quitta l'appartement cédant place à un calme total. Elle observa un moment la porte avant d'aller la verrouiller. La valise de Maxime gisait sur le plancher, elle se pencha pour la redressa et la laissa auprès du petit meuble à l'entrée du séjour.

Son regard se posa sur son reflet sur le miroire suspendu au mur, au-dessus de la commode. Elle se mira un bon moment en s'auto jugeant. Ses grands yeux bleus qui, d'ordinaire, luisaient de vivacité, étaient éteints. Les cernes qui se sont creusées en dessous lui donnaient mauvaise mine, comme une fetarde réveillée avec la gueule de bois.

Elle ne savait pas si maxime allait venir passer la nuit à l'appartement ou ira avec cynthia chez lui. Dans tous les cas elle était certaine que les deux tourtereaux ne se sépareront pas ce soir et fût contente qu'elle n'eut pas à raconter son problème à nouveau. Cynthia allait le faire lui épargnant ainsi de revivre son malheur, qui risquait de lui tenir compagnie tant qu'elle ne trouva pas une solution à son impasse.

Mais s'abattre en laissant les idées négatives affluaient à leur guise dans son cerveau ne l'avancera null part. Elle s'affaissa sur le canapé et se saisit de la télecommande pour regarder la télévision.

Au bout de 10 minutes de Navigation entre les chaines, elle abondonna l'idée de visionner un film. Rien n'accrocha son attention au point de la distraire de son soucis à l'ordre du jour. Elle décida, alors, d'aller prendre un bon bain relaxant pour se soulager le corps et les nerfs.

***

Le son du jet d'eau dans sa baignoire lui faisait déjà de l'effet, Bénéfique et relaxant. Ses doigts s'amusaient à caresser la mousse qui sentait la lavande alors que la baignoire se remplissait. Elle avait consciemment choisit la lavande pour ses effets psychologiquement calmant.

Les bougies allumés, son kit à porter de main pour se delecter de sa musique préferée, Amira se débarrassa précipitemment de ses habits prête à plonger dans ce delicieux bain moussant. Mais à peine elle plongea son pied droit dedans que la sonnerie de la porte retentit.

- "Aîie "! S'ecria-t-elle à haute voix.

Elle aurait bien aimé ignorer cette sonnerie qui perturba sa solitude mais elle se doutait fortement que se soit Max qui était revenu récuperer sa valise.

Avec la porte vérouillée de l'intérieur il n'avait aucune chance d'accèder à l'appartement. Elle retira son pied et l'essuya rapidement pour éviter une glissade. Elle se rhabilla de son peignoir et accourut rapidement pour lui ouvrir prête à le taquiner pour le retour précipité.

Tout sourire, elle dévrouilla la porte et l'écarta grand ouvert. Son sourire se figea brusquement sur son visage qui blémit en découvrant que la personne qui se tenait en face d'elle n'était pas son ami.

*** premier jet ***

Les amis amantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant