{Chapitre II : Frayeur}

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Halloooooooow~ Alors, je devais publier en Août plus régulièrement sur cette fiction, non ? Eh eh...J'adore rire :^) J'ai mal calculé mon temps, j'ai beaucoup avancé sur mon autre fiction et peu sur celle-ci... Donc, forte chance que la suite soit là plus régulièrement à partir du mois de Décembre (même si j'ai mes gros examens à ces environs, je pense que j'aurais assez avancé entre temps pour vous proposer la suite de cette fiction qui m'est chère) Sur ceux... profitez de ce chapitre et bonne lecture ! :p

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La nuit tombait sur les régions froides d'Irithe. Après une course effrénée contre leurs ennemis, Maxime et sa mère les avaient semés. Ils n'avaient malheureusement plus la force pour lutter contre cette tempête, et l'enfant sentait que sa mère était plus qu'extenué par toute cette aventure. Alors, ils avaient trouvé refuge dans une caverne déserte. Seuls quelques insectes y vivaient, ainsi que des lapins des neiges ; eux aussi voulaient se protéger de cette forte tempête. La petite famille trouvait du repos en s'appuyant contre les parois froides et rocheuses du lieu dont la seule source de chaleur provenait d'un petit feu de bois créé par la mère.

Le brun surveillait sa mère qui dormait paisiblement. Lui aussi souhaitait rejoindre le monde des songes, mais ses pensées qui virevoltaient aussi rapidement qu'un aigle l'en empêchaient. Dans son cerveau, c'était le bazar. Il avait des centaines de questions auxquelles il essayait de trouver des réponses. Qui était cette étrange femme nattée ? Que voulait-elle à sa mère et à son village ? Pourquoi tout une armée s'était emprise à leur village ? Quelle était cette puissante magie qu'avait usé sa mère ? D'où provenait les flèches plantées dans le dos de ses assaillant ? Et enfin, qui était l'épéiste à la cape qui l'avait sauvé d'une mort certaine ? Il avait tant d'autre question en tête pour toute se les poser. Alors, ne trouvant pas le sommeil, il s'amusa avec son sceptre, essayant de manier le vent.

Soudainement, des bruits de pas resonnèrent dans toute la caverne, faisant fuir les lapins des neiges. Maxime s'appuya sur son sceptre pour se relever, avant de se mettre en position d'attaque. Mais que pouvait-il faire avec simplement du vent, si ce n'était balayer la poussière ? Absolument rien. Le vent n'était pas quelque chose d'offensive, mais d'utilitaire. Et bien sûr, il fallait que parmi les quatre pierres qu'on pouvait assigner à la naissance que ça soit le quartz. Il était inutile pour défendre sa propre mère. En jetant un coup d'œil à cette dernière, tandis que les pas s'approchaient dangereusement de lui, il vit non-loin du sceptre de sa maternelle une étrange gemme difforme. Peut-être était-ce cela la solution ? Alors, sans même prendre le temps de réfléchir, il prit cette pierre, troqua son quartz contre cette dernière. Il se remit face au danger, ses deux mains serrant son sceptre.

Alors que des ténèbres surgit une ombre, l'apprenti lapomensiste n'hésita pas une seconde avant de lancer une plusieurs bouts de terre à son ennemi, le faisant reculer de quelques pas. De là arriva une myriade de roche, semblant se lancer aléatoirement. Et en effet, l'adolescent n'avait absolument aucun contrôle sur sa magie. Il tenta de l'arrêter, mais cela n'eut pour effet que de remplacer la roche par des feu follets filant à toute vitesse aux travers de la caverne. Mais ces attaques à cible aléatoire ne firent plus reculer l'ombre qui avançait dangereusement vers Maxime. Alors, ce dernier tenta un dernier coup. Il ferma les yeux, cherchant quelque chose au plus profond de son être. Son père lui avait appris quelque chose. Alors, il essaya de mettre cette chose à l'œuvre. Une image mentale d'un phénix d'une couleur blanc immaculé apparut. D'un coup, il ouvrit les yeux et une immense bourrasque envahit la totalité de l'endroit, balayant tout sur son passage y comprit cette ombre menaçante.

Mais cette dernière n'était pas dupe, puisqu'elle s'était accrochée au rebord d'un mur pour éviter de plus reculer. Le problème qu'avait oublié le brun était que sa mère dormait paisiblement non loin de lui, et que cette dernière était à son tour emporté dans le vent. Elle n'eut que le temps d'ouvrir les yeux pour voir le visage désolé et désespéré de son fils s'éloigner d'elle. Elle tendit sa main, dans l'espoir de pouvoir s'accrocher à lui, en vain.

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