Aventure Fantaisiste

{Chapitre III : Hiemis}

Bon bon bon... au moins j'ai posté un truc en décembre :^) Plus sérieusement, j'suis en pleine période de pause écriture pour me concentrer sur mes études. Mais bon, les vacances approchent alors peut-être que je pourrais avancer un peu plus ? J'vous laisse sur cette question rhétorique et vous souhaite une agréable lecture !

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Une immense place se dévoila devant eux. Au centre se trouvait une fontaine en marbre. Malgré le froid, de l'eau coulait abondamment en son centre. Plusieurs enfants couraient autour, jouant à un jeu dont seuls eux connaissaient les règles. À droite, deux chevaux bruns conduisaient un jeune couple en poussant un carrosse. Non loin d'eux, un jeune marchand moustachu essayait d'attiser la curiosité des clients en montrant ses produits tout en les hyperbolant pour obtenir l'argent des curieux. Et droit devant eux, un chemin sinueux en dalle se construisait, tout en disparaissant au loin. C'était ce dernier qu'empruntait Valentin, suivi de très près par ceux qu'il avait sauvés.

    Le décor qui se dessinait autour d'Elissa paraissait presque féerique en comparaison avec l'enfer que la vie lui avait réservé tout au long de sa vie. Au loin, se dessinait un immense château masqué par un rideau de flocon de neige. Sans doute les rois de cette cité ? Étonnant qu'en territoire avec des peuples tribaux se trouve une monarchie... C'était du moins ce que pensait la mère qui avait vécu un bon bout de sa vie en ces lieux. Bon, elle n'avait plus quitté son petit village depuis quelques temps, pensant que son passé n'allait plus la déranger. Elle avait commis une belle erreur en s'imaginant cela ! Elle jeta un vif coup d'œil à son fils qui semblait captivé par l'activité du centre-ville.

Qu'allaient-ils devenir, désormais ? La lapomensiste l'ignorait, à son désarroi.

Alors que la neige commençait à couvrir son capuchon, Valentin s'arrêta net devant une maisonnette. Elle ne payait pas de mine, vu comme ça. La roche des murs lui rappelait le froid des parois de leur ancien abri. Seuls quelques petits trous et une légère touche de bois arrivaient à s'immiscer entre les pierres. Le toit en bois de pin brut donnait un peu de chaleur à l'habitation. Ce genre de maisonnette se mariait bien avec l'environnement tout en gardant un minimum de singularité. Dans ce quartier, tout paraissait plus... minimaliste en comparaison avec les boutiques de la place au centre-ville.

L'archer sortit une clé de la poche de sa cape, la mit dans la serrure de la porte d'entrée et déverrouilla cette dernière.

« Après vous, dit-il en se mettant sur le côté. »

Maxime jeta un dernier regard sur sa mère, légèrement incertain, avant d'emboîter le pas. Une fois l'intérieur, un petit couloir en bois se dessinait devant eux. Trois portes se courraient après, alors que le froid quittait peu à peu son corps. Il s'avança dans le couloir, ouvrit la première porte rencontrant son chemin. Un canapé en face d'une cheminé se dévoila devant lui. Au sol en bois, une petite tapisserie à motif. Alors qu'il continua sa petite route dans la pièce, l'apprenti-lapomensiste remarqua quelques photographies accrochées aux murs en pierre montrant plusieurs paysages qu'il n'avait jamais vus.

« Ces photos te plaisent ? »

Surpris dans sa contemplation, le brun sursauta un bon coup, avant de perdre son équilibre et de se retrouver lamentablement au sol. Alors qu'il essaya de reprendre ses esprits, il vit la tête de sa mère à l'envers.

« Promets-moi de ne plus jamais me surprendre comme ça Maman, demanda-t-il alors qu'il se relevait. »

    L'ancienne soldate hocha de la tête, avant d'expliquer que leur chambre se trouvait à l'étage ainsi que Valentin était parti en ville pour son boulot. C'était assez étrange, comme discussion. Comme si tout revenait à la normal depuis qu'ils avaient posé leurs pieds à Hiemis. Que rien de ce qui s'était passé hier ne s'était déroulé. Il revenait tranquillement dans leur train-train quotidien.