arrivée

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Mes pas hésitants venaient de franchir la grille du lycée et ; déjà ; je regrettai de mettre levé ce matin et d'être aller au lycée. Le brouhaha qui venait heurter mes oreilles semblait la faire fortement bourdonner. Je mis mes mains sur mes oreilles et couru loin de toutes ces personnes, vers le bâtiment. Je me dirigeai vers ma classe pour la première heure et m'assit à ma place avant de m'affaler sur mon bureau, la tête entre les bras. Mes yeux fatigués se fermèrent et mon souffle se fit plus tranquille.

Le bruit des chaussures de mes camarades contre le parquet de la classe me réveillèrent de ma courte sieste :

« Bah alors, t'as pas assez dormi ? » ; Se moqua en me frappant la tête un de mes voisins de cours.

Simple camaraderie pour et d'après lui. Grande humiliation pour moi qui souhaitais passer inaperçu aujourd'hui. Mon regard s'achoppa sur sa silhouette avant de se lever vers le ciel, en signe d'exaspération. Il comprit vite qu'à ce jour je n'étais pas amène à répondre à ses idioties et partit s'asseoir à sa place, un sourire en coin sur les lèvres.

L'heure de cours commença et les boulettes de papiers venaient joyeusement me frapper, rebondir sur ma table dès que le professeur avait le dos tourné. Des rires et des sourires. Des moqueries puis la sonnerie.

Précipitamment, je sortis de la classe et me dirigeai vers un recoin de la cour inconnu de presque tous les lycéens. Je m'assis sur le vieux banc avant de sortir une sucette à la fraise et au lait d'une des poches de mes vêtements pour la manger. Un peu après mon arrivée, Zagreus fit son apparition et me salua :

« Alors, tu vas comment depuis ce matin ? ; Son regard interrogateur semblait sonder mon âme, à la recherche d'indices.

- Ni mieux, ni moins bien... Et toi ? ; L'inutilité de lui parler de ça me paraissait évidente, je ne voulais pas l'embêter. Je lui souris donc, innocemment.

- De même. Il y a seulement eut Héphaïstos qui n'a pas pu se retenir de m'embêter ; Râla mon affidé ; Il dit qu'il « aime bien m'embêter parce que je fais une tête drôle quand je suis énervé » ! C'est quoi cette excuse ? ; Un rire m'échappa et cela me valut un regard noir de la part de Za' ; Tu es de son côté ?

- Non, non, non. Bien sûr que non. C'est juste que je viens de découvrir qu'il n'a pas tort, la tête que tu fais est réellement drôle... ; Un autre rire inopiné sortit de ma gorge.

- Yah ! » ; Se défendit inutilement mon cher ami avant de venir me taper amicalement.


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