Chapitre 3.

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Je suis allée sur Internet afin de trouver le numéro de téléphone de Modest.

Une fois trouvé, j'ai appellé. Après de longues minutes d'attentes, j'entendis quelqu'un répondre.

- Management Modest bonjour. En quoi puis-je vous aider ?

- Bonjour, je m'appelle Hope April Wensens. J'ai vu la vidéo..pour Harry.

- Tu veux lui passer un message ?

- Non..enfin..en quelques sortes..

- Je vous écoutes.

- Je veux lui donner mon coeur.

- Pa-Pardon ?

- Oui, je veux lui proposer mon coeur.

- Mais..quel âge as-tu ?

- 17 ans.

- Mais, Hope, tu as encore beaucoup de belles années à vivre, tu ne peux pas laisser ta vie comme ça pour ton idole. Penses à ta famille, à tes amies.

- Ma famille ? La seule famille que j'ai c'est eux. Je n'ai ni famille, ni amie.

- Écoutes..je ne sais pas quoi te dire..

- Je préfére mourir pour lui que vivre sans lui.

- Tu es sûre de ton choix ?

- Je n'ai jamais été aussi sûre.

- Tu habites loin de Londres ?

- 3H.

- Tu peux venir pour après-demain ? Tu co-habiteras avec eux pendant..enfin..tu sais quoi. On fera des tests pour savoir si ton coeur correspond à ce qu'il faut, et tu annonceras tout à Harry.

- Très bien. Merci.

- Merci à toi. C'est magnifique le geste que tu veux faire. J'aimerai un jour aimer quelqu'un passionnément comme tu aimes Harry.

- Il suffit de trouver la bonne personne, c'est tout.

- Aaanw. Bon je dois te laisser Hope, à bientot.

- Oui, bon courage.

- Merci.

Il raccrocha.

J'étais heureuse de mon appel, heureuse qu'il ai accepté, heureuse que je vais co-habiter avec les boy's, heureuse de me casser de cette baraque de merde, heureuse tout simplement.

J'ai décidé de faire ma valise, j'ai pris tous mes habits, toutes mes shoes, mes accessoires, mes doudous, et les objets auquelles je tenait vraiment et enfin, j'ai pris mon argent de poche.

Ok, je suis pas comme ça d'habitude, mais je suis descendue, j'ai regardé qu'il y avait personne, et j'ai pris 500£ dans le porte-monnaie de ma mère.

Je suis remontée, j'étais déjà prête. J'ai alors regardé tous les trains qu'il y avait pour Londres. Ah ! Il y en avait un cette nuit à 3h. J'allais prendre celui-là.

Après avoir longuement réfléchit, j'ai décidé que, je ne pouvais pas laisser mes parents comme ça. Alors j'ai fait une lettre.

" Maman, Papa.

Je ne suis pas venue vous le dire en face, parce que je savais que vous m'auriez retenue. Je m'en vais. Je me casse. Je vais faire une bonne action. N'essayez pas de m'appeler, je ne réponderais pas. De toute façon, mon départ de vous fera pas bizarre ; vous êtes habitué à m'ignorer. À m'oublier. Vous faîtes comme ci, je n'étais plus là. Ca me brise de vous laissez comme ça, mais de toute façon, je n'ai pas d'avenir avec vous. Je n'existe plus. Papa, tu touches une seule fois à maman, je te promets que je reviens et que je te fais bouffer tes couilles. T'es qu'un alchoolique, tu n'as aucun droit sur nous, ni sur moi, ni sur maman. Maman, je t'en prie, vas te faire soigner. Je ne veux pus que tu passes tes journée à regarder le vide et à faire la vaisselle. Je veux que tu sois heureuse. Trouves quelqu'un d'autre que papa, tu mérites mieux qu'un alchoolique qui te frappe, je t'en prie. Je t'aime. xoxo.

                                    Hope April Wensens."

J'ai laissé cette lettre sur mon bureau, il était déjà 00h00, alors j'ai décidé d'aller me doucher et de me mettre de propres habits. Quand je suis sortis de la douche, j'ai brossé mes cheveux blonds mouillés, et les ai ensuite lissés. On pouvait apercevoir mes mèches roses le long de mes cheveux. Comment je me suis habillée ? J'ai mis un crop-top, avec un short, et mes converses basses blanches.

Je me suis brossée les dents et je suis descendue. Il était déjà 1h. Alors j'ai dis adieu à ma maison et je suis rentrée dans ma voiture pour aller à la gare.

La musique était douce, elle me berçait légerement, mais je devais tenir le coup, et ne pas m'endormir. A chaques fois que je tournais, je pouvais entendre ma valise claquer dans le coffre.

Arrivée à la gare je suis descendue de ma voiture. Le vent était glacial, je regrettais un peu mon gros manteau.

J'ai regardé l'heure il était 1h30. Je n'étais pas seule, il y avait de nombreuses familles qui partaient surement en voyage. Un jeune homme, assez ravissant est passé devant moi et m'a sourit.

- Excusez moi, vous n'auriez pas du feu, m'a-t-il demandé ?

- Si, bien sur.

Je lui ai tendu mon briquet qui se trouvait dans ma poche.

- Merci beaucoup, m'a-t-il sourit.

- Et hum..vous auriez une clope ?

Il sortit de sa poche son paquet et me le tendit. J'en pris une et l'alluma. La fumée envahissait nos visages, nous pouvions à peine nous voir.

- Vous allez où ? a-t-il fini par dire.

- Je pars à Londres.

- Seule ?

- Oui, j'ai quelques choses à faire.

- Vos parents veulent bien, que tu partes seule, Londres..c'est quand même grand ? Vous avez quel âge ?

- Tu peux me tutoyer si tu veux. J'ai 17 ans.

- Oh, moi 18. Je vais à Londres aussi.

- Pourquoi tu y vas ? ai-je demandé après avoir prit une bouffée de ma clope.

- Je vais retrouver ma grand-mère elle est a l'hopital. Toi ?

- Je suis désolée pour elle, j'espère qu'elle ira mieux.

- Elle est décédée d'un probleme au coeur, elle aurait pus survivre mais elle était avant dernière de la liste pour les grèves.

- Je suis..terriblement confuse..j'aurai pas du.

- Ne t'inquiètes pas. Et toi ? Tu as toujours pas répondu.

- Je..je vais empêcher qu'il arrive exactement la même chose à ta grand-mère pour mon idole.

- Tu..tu..tu peux rien y faire.

- Si. Je vais lui donner mon coeur.

Je l'entendit s'étouffer avec la fumée de sa cigarette.

- Tu vas donner ton coeur ?

- Oui.

- Mais..Et..Qui est ton idole ?

- Harry Styles.

- Tu vas te sacrifier pour lui ?

- Exact.

- C'est..mais..Wahou !

- Quoi ?

- C'est magnifique. Mais tu es sure ?

- J'en suis sûre. Arrêtez de me demander ça. Comme je l'ai dis, je préfére crever maintenant que de vivre 100 ans sans lui.

Il me prit dans ses bras, ce qui me renda toute émue.

- Je l'aime. ai-je dis.

- Je m'en doute.

- Sinon, c'est quoi ton prénom ?

- Matthew, Matthew Théo Lonstape. Toi ?

- Hope. Hope April Wensens.

- Joli.

- Merci.

J'écrasa ma clope sur le sol avec mon pied, et il fit de même. Le train arriva, et nous nous dirigeâmes dedans. Nous primes place et il se mit en face de moi.

Nous entrâmes dans une grande discussion.

Heart AttackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant