Heart Attack

Chapitre 4.

- Alors tu es Directioner je suppose ? a-t-il commencé.

- Oui. Toi ?

- Non aucune fanbase.

Il prit le journal qui se trouvait sur notre table. Il lut un article, et me le montra.

- Encore une sucidaire.

- La pauvre.

- Pourquoi la pauvre ? Tous ces gens qui se sucident sont justes faibles et cons.

- Je t'interdis de dire ça.

- Elle aurait du faire des efforts.

- La société ne fait pas d'effort, pourquoi elle aurait du en faire ? Juges pas, quand tu connais pas la vie, je t'en prie. dis-je avec les larmes aux yeux.

- Ca va pas ?

- Je vais bien.

- Tu..tu pleures..?

- Ça va passer.

- Non..j'ai touché un point faible..je suis désolé, qu'est-ce qui se passe ?

- Je..je..je pensais que mon frère était heureux. Il souriait tout le temps, il faisait que des blagues, ne faisait que de rire. Il avait une petite amie, une bande de potes avec qui il allait en soirée. Il revenait rarement seul a la maison, malgrès qu'il avait une petite amie, il ramenait toujours des filles différentes. J'aimais le voir comme ça. Et un jour, je voulais lui empreinter son skate, j'ai toqué a sa porte, personne n'a répondu. Je suis alors rentrée. Je m'en souviens comme si, ca s'était passé il y a quelques minutes. Il était allongé, dans son lit, son bras droit pendant dans le vide, avec une marée de sang sur la moquette. J'avais compris, qu'il n'était pas si heureux que je le pensais. Il avait fait une lettre, dedans, j'ai appris qu'il se faisait harceler au lycée, il se faisait taper, cracher dessus, racketter, et ça tous les jours pendant plus de 2 ans. Il en pouvait plus. Et moi, j'avais rien vu. J'avais 14 ans, j'aurai pus m'en douter, les bleus sur ses jambes ne m'inquiétaient pas. Après tout, les garcons, ne jouent pas a la Barbie. Je m'en voulais. Mes parents aussi, et je pense qu'il s'en veulent encore. Ne juge pas les gens, Matthew. Mon frère s'est sucidé. Mais il était tout sauf faible. Pendant 2 ans, il a vécu h24, avec ce poid.

- Je sais pas quoi dire..je suis confus..excuse moi..je ferai attention à mes paroles la prochaine fois.

- Je ne t'en veux pas. J'ai réussis a faire mon deuil.

- Tes parents vont bien ?

- Je préfére pas en parler. Ils ne sont pas au courant que je suis partie. Ils verront surement ce soir. Normalement j'ai cours aujourd'hui.

- Sale goss.

- Mais.

Nous nous mîmes à rire.

- Tu me donnes ton numéro ? a-t-il demandé.

- Ah d'accord. Tu y vas comme ca toi.

- Et bien..oui.

- Ca sert à rien.

- Pourquoi ?

- Je serai morte dans pas longtemps.

- Hum. Je veux pouvoir t'envoyer un message avant la fin. Et je veux que tu me dises si tu peux ou pas.

Je lui ai donné mon numéro.

- Merci. a-t-il dit.

Je le sentis assez stressé.

- Ca va pas ?

- Hm.

- Matthew ?

- Je vais bien.

- Non ça va pas.

- En fait..c'est juste que j'aurai aimé donner mon coeur à ma grand-mère. Je regrette. Si j'avais su. Elle méritais plus de vivre que moi.

- Ne dis pas ça. Vous méritiez tout les deux de vivre.

- Je sais pas trop. C'est magnifique ce que tu fais.

- De toute façon il a plus sa place dans ce monde que moi.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Oh. Rien. C'est juste la vérité.

- Tu as ta place.

- Je n'ai pas dis que je ne l'avais pas. J'ai dit qu'il l'avait plus que moi.

- N'importe quoi.

Nous fûmes vites arrivés. L'heure des au revoir était arrivée.

- Tu vas me manquer. ai-je dis.

- Toi aussi. Bon courage ma belle.

Je le serras dans mes bras.