les nuages, oiseaux de mes rêves, si légers mais si lourds de sens, cachent ou embellissent la lumière et l'obscurité, berçant le bleu le plus pur, cajolant les anges déchus, faisant cadeau à une petite fille de leurs larmes claires au goût de pluie. emplis d'une tristesse pleine de douceur apaisée, ils prennent vie là où tout espoir se meurt, gravitant avec majesté dans ce bleu si profondément léger, le même que ses yeux, que tes yeux.
tes yeux, chimères de mes nuits, hantant tout nuage de mon esprit rêveur. tes yeux, jaloux de la place qu'on ces nuages dans mon coeur. tes yeux, portes-parole attitrés des envies diluviennes qui m'assaillent lorsque j'ai le malheur d'oser penser à la tendresse de tes lèvres.
et les nuages, mes si doux songes d'enfant, déversent la peine de mon coeur aux travers des averses passagères au dessus de nos regards.
telles des pétales sans aucune couleur distincte, les perles sur mes joues ont goût de rose. celui-ci s'en va tâcher les cieux de milles éclaboussures rêveuses habritant le rire éloigné de nos enfances, mélancolique souvenir perdu au beau milieu d'une folie supplémentaire accomplie en ta présence.
05/07/19.~ 7:23 pm.
