inutilité d'un titre pour nommer le mal.

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jme rends compte que, au lieu de faire ce que j'espérais plus que tout, aider les gens à construire leur bonheur, je fais le contraire. je répands le malheur on dirait. ça fait mal de se le dire, de le réaliser. ça fait mal, j'ai mal. mais pourquoi je me plains moi? c'est les autres qui devraient être en train de le faire, ceux que je rends malheureux. ceux que je voulais aider mais où j'ai foiré un truc et qui ont plus pleuré de tristesse que de joie, par ma faute. p'tain, même là j'suis égoïste. m'approprier la tristesse ou la joie des gens, quelle prétention sérieux.
j'crois qu'une fois de plus j'ai envie de partir. partir loin, plus loin encore que le loin et revenir dans le près à force de m'éloigner. partir dans le près et stagner à côté du malheur que j'ai créé. ouvrir les paupières mais fermer mon coeur pour pas vomir de ces atrocités. en fait, quand une personne est pourrie de l'intérieur, elle peut camoufler cette horrible pourriture tellement bien que les gens pensent que c'est une belle personne. mais non, quand t'es pourri t'es pourri, et ce jusqu'à la fin de ton existence.

dystopiquementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant