la nuit est venue me border.
avec elle, la diaphane beauté lunaire se drape de couleur,
teintes euphoriques.
une ombre passe.
déchirements dans le ciel.
le dragon arrache la parure de mon astre.
dénudé, dépareillée de sa splendeur, de sa lumière,
les larmes coulent jusqu'à en faire déborder les cratères.
démons rendant souvenir cauchemardesques terrible réalité.
les orbes s'affolent, dansent sans rythme précis, dansent à en perdre le coeur, dansent, puis se meurent.
ondée, averse, torrent, déluge, terreur.
alors s'expriment les tonnerres de mes peurs.
musique, maestro, camoufle les hurlements de mes maux.
une corde casse, mes barrières se brisent.
plus de concrète mélodie, tout n'est que sans maîtrise.
douleur, douleur au creux de l'âme, que tes murmures en vains cherchent à amoindrir.
silence, mutisme indésiré au beau milieu de ce vacarme, ta voix ne trouve pas la mienne, se perd, me désire.
lis en mes yeux ce que mon coeur te crie.
vivons à deux loin de ces infamies.
je t'en supplie, aide moi, aime moi.
je t'en supplie, éloigne moi vite de cela.
19/06/2019. ~ 02:18 am.
