J'adore la pluie. D'aussi loin que je me souvienne, la simple vue, la simple odeur ou le simple bruit de la pluie me rendait heureuse. Chaque fois qu'il pleuvait, je sortait de la chaumière pour sentir sa fraîcheur et son impact sur ma peau. J'essayais d'avaler des gouttes jusqu'à ce que Maman me ramène de force auprès du feu. Mais aussitôt sèche, je filais vers l'un des trous servants de fenêtre pour la regarder tomber. J'aimais bien ces jours là. J'aimais bien quand Alois arrivait trempe et grelottant après avoir traversé la rue. Je n'habitait pas un grand village et il était mon compagnon de toujours même si à cette époque, toujours ne signifiait pas grand-chose. Quand il arrivait Maman le plaçait près du feu. Peu après arrivaient à grands pas Lyam, le père d'Alois, et Papa, qui rentraient du champ pour ne pas rester sous l'averse. Quand l'averse persistait, Lyam et Alois restaient le plus tard possible. Lyam était le grand ami de Papa et ils étaient tous les deux des héros. Mais comme le devoir ne les appelait pas, ils cultivaient un champ. C'était des jours heureux, et la pluie était une véritable machine à souvenir. Chaque fois qu'il y a des nuages, j'espère secrètement que la pluie tombera, même si les autres en serait dérangés. Les gens aiment le soleil et je le hais. Parce qu'il m'a pris mon père, mon bonheur et mes souvenirs. Je n'aime pas grand chose que les gens aiment de toute façon.
C'est un jour de grand soleil que les héros ont été appelés. Ils devaient aller combattre le roi du mal, car ils étaient les derniers à pouvoir le faire.
Ce roi ci était apparemment le plus fort jamais vu et aurai défaits les héros les uns après les autres, sans jamais les tuer ou les blesser gravement. Ils s'étaient tous réveillés loin du combat, sans se souvenir de comment ils étaient arrivés là. De plus, ils ne pouvaient pas retourner le combattre. À chaque fois qu'ils arrivaient devant la colline où le roi s'était établi, ils faisaient demi-tour sans jamais savoir pourquoi. Mais le charme ne fonctionnait pas sur les nouveaux arrivants et mon père faisait partie des derniers espoirs. Lui et Lyam durent donc partir. Je ne me suis jamais posé la question de leur victoire. Je ne me rendais pas bien compte du danger et de tout ce qui reposait sur leurs épaules. J'aurais dû penser que le poids pouvait être trop lourd.
Les semaines passaient et nous n'avions aucune nouvelle. Et un jour, sous un soleil cuisant, un messager arriva dans notre village. Le roi du mal avait été vaincu. Sur trois héros, seul deux étaient revenus. Le dénommé Amaël Blackheart aurait une statue à son effigie là où il vaincu puis succombé de ses blessures.Ma mère pleura pendant de nombreux jours. Alois restait en permanence avec moi. Lui n'avait toujours connu qu'un seul de ses parents. Moi je ne me rendais pas compte. Le monde était plus sombre mais je ne comprenais pas. Notre village organisait une fête à la fois pour fêter le retour et la victoire du héros mais aussi pour honorer mon père mort au combat. Le monde continuait de tourner et je ne réalisait pas. Jusqu'à ce que Lyam revienne. Il n'était pas seul. Le troisième héros l'accompagnait.
C'est la fin de ce premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, a corriger les fautes ou a me donner des idées de mots-clés.
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Once upon a lie
FantasíaCinq héros au lourd passé partent combattre le roi du mal. A mi-chemin entre le conte et l'heroic fantasy, cette histoire est celle qui se cache derrière toutes les autres, parce qu'on ne voit jamais assez le revers de la médaille.