STRANGER THINGS - alexa byers

chapitre 5 : la puce et l'acrobate

on rentra chez mike et allongea el sur le canapé du sous-sol. puis on réfléchit à ce qui venait de se passer. on passa en revue tout ce qu'on avait entendu, même si le heathkit n'avait fait que couper les phrases. cependant, certains éléments m'accablèrent : à la maison, froid, tout noir. cette description me ramenait au rêve que j'avais fait cette nuit la, cette nuit où j'ai cru parler avec will. on était à la maison mais il faisait tout noir. et je n'y avais pas fait attention jusque là mais c'est vrai qu'il faisait froid. soudain, el nous interrompit.
el : le monde à l'envers
lucas : quoi ?
mike : le monde à l'envers... vous vous souvenez quand el nous a montré où will se trouvait ? elle a retourné le plateau
lexy : à l'envers... le monde à l'envers... noir, on y voit rien...
lucas : est ce que t'as compris un seul de ces mots ?
dustin : non
lexy : mais si, concentrez vous !
mike : allez les gars, réfléchissez ! quand el nous a conduit jusqu'à will elle nous a amené chez lex, non ?
lucas : oui, et il était pas là
lexy : peut être que si, peut être qu'il était bien là... el nous a dit qu'il était caché
mike : et si il était simplement de l'autre côté ?
dustin : comme dans le plan de l'ombre...
dustin nous expliqua ensuite ce qu'était le plan de l'ombre, et on fit le rapprochement avec will.
mike : une autre dimension...
lucas : et comment est ce qu'on y va ?
dustin : en traversant les ombres
lucas : et dans la vraie vie ?
lexy : c'est n'importe quoi
dustin : on sait peut être pas comment faire mais... peut être que elle, si
cependant, el le contredit.
quand je regardai ma montre, je me rendis compte qu'il était bientôt temps d'y aller. je me mis donc en route pour rentrer chez moi. en ouvrant la porte, j'ai cru à une mauvaise blague, jusqu'à ce que je me replonge dans le contexte.
joyce : chérie, où est ce que tu étais ?
lexy : qu'est ce qu'il fait la ?
joyce : lexy...
lexy : c'est lui qui a fait ça dans le mur ?
lonnie : cherie arrete...
lexy : ne m'appelle pas chérie
joyce : tu devrais aller te coucher mon cœur...
lexy : d'accord mais.. on peut parler avant ?
on sortie toutes les deux et ne pris soin de lancer un regard noir à lonnie. une fois dans ma chambre, je fermai la porte et m'assis sur le lit.
lexy : maman je sais pas comment te dire ça mais... will... hum...
joyce : chérie je suis désolée
je déteste entendre sa voix trembler
joyce : je sais pas du tout quoi dire, tu as perdu ton frère jumeau et moi je cri sur tous les toits qu'il n'est pas mort sans me soucier de ce que toi tu ressens, je devrais être là pour toi mais je t'ai à peine vu cette semaine...
lexy : maman t'avais raison
joyce : quoi ?
lexy : will... il est pas mort... je sais pas encore comment l'expliquer mais... je le sens c'est tout
joyce : est ce que tu lui as... parlé?
je hochai la tête les yeux baissés. la seconde d'après j'étais dans les bras de ma mère, c'était la première fois depuis une éternité et c'était tout ce dont j'avais besoin.
lexy : maman ?
joyce : oui trésor ?
lexy : arrête de pleurer et de t'en vouloir, s'il te plaît
joyce : je t'aime très fort ma chérie
sur ces mots je m'endormis dans ses bras.
le lendemain matin, c'est lonnie qui nous réveilla pour nous dire qu'il fallait nous préparer. après l'avoir chassé de la salle de bain, je mis ma robe noir avec les manches en dentelles, me maquillai légèrement et me coiffai. nous nous mîmes en route. au premier rang, j'écoutais ce que disais le prêtre d'une oreille. j'avais surtout hâte qu'il ait fini de parler pour pouvoir rejoindre les garçons. une fois réunis nous partîmes à la recherche de m. clarke pour le soumettre à un véritable interrogatoire.
mike : vous savez que cosmos suggère qu'il y aurait plusieurs dimensions
mr. c : c'est une théorie..
lucas : donc en théorie, comment on fait pour y aller ?
mr. c : vous voulez parler de hugh everest et de son hypothèse sur les mondes multiples c'est ça ?
lexy : c'est cette théorie
mr. c : il existerait bien des univers parallèles identiques au nôtre mais il y en aurait des variations infinies... ce qui veut dire qu'il existe un univers dans lequel cette tragédie n'a jamais eu lieu
lucas : oui mais c'est pas de ça dont on voulait parler
dustin : on pensait plus à une dimension diabolique comme le plan de l'ombre... vous connaissez le plan de l'ombre ?
oh ne me dites pas qu'ils vont commencer un debat..
mike : donc si cet endroit existe, un endroit comme le plan de l'ombre
lexy : théoriquement, comment on peut y aller ?
lucas : en théorie
il nous fit ensuite un schéma à base d'acrobates et de puces. on en arriva à la conclusion suivante : un portail devrait être créé, cependant il consommerait une quantité d'énergie titanesque, elle pourrait même dérégler des gadgets magnétiques comme des boussoles.
on rentra chez mike et expliqua à el ce qu'on avait appris. pendant que dustin commençait à s'agiter. il nous montra ensuite sa boussole, en nous disant qu'elle ne montrait pas le nord. on ne mit pas longtemps à faire le rapprochement avec ce que nous avait dit notre professeur, et on si mit en route. El n'avait pas l'air très enthousiaste mais mike la convaincue. nous étions en train de marché depuis un bout de temps, quand soudain je m'arrêtai net, sous le choc.
mike : lex ? qu'est ce qu'il y a ? tu le connais ?
lexy : qu'est ce que tu fais la ?
bryan : c'est qui tout ça ?
lexy : comment t'es arrivé jusque là ? pourquoi t'es ici, tu m'as dis que tu devais rester chez toi ?
bryan : lex... t'es pas contente de me voir ?
dustin : lexy c'est qui ça ?
el : mike... je me sens pas bien
bryan : où vous allez comme ça ?
mike : on a pas de réponse à te donner, t'es qui toi ?
bryan : d'accord... j'm'appelle bryan et avec lexy on est... qu'est ce que tu veux qu'on soit lex ?
quel enflure... il sait très bien que je déteste les étiquettes. si je dis qu'on est ensemble on sera dans une case, piégés. si je dis qu'on est rien du tout je le perds.
lexy : t'as gagné gros con. on est ensemble. les amis, voici bryan, mon... petit ami-
el : il est pas si petit ton... ami
bryan : elle est marrante elle
lucas : lexy tu rigoles ou quoi ?
lexy : absolument pas
bryan : je sais toujours pas qui sont ces gars
lexy : bryan, voici mike, dustin et lucas... les meilleurs amis de will
dustin : techniquement, un seul de nous trois est son meilleur ami
mike : sérieusement ?
dustin : j'disais ca comme ça !
bryan : hm... enchanté, amis de lexy et meilleur ami de will... qui que tu sois
lexy : comment t'es arrivé jusque là ?
bryan : j'avais les oreilles qui bourdonnaient, j'ai suivi le bruit et ça m'a mené jusqu'à vous... a toi
lexy : j'peux pas...
bryan : lex ?
mike : lex ?
lexy : c'est à propos de will... écoute on a pas le temps bryan donc soit tu viens avec nous soit tu rentres chez toi
bryan : lexy, je sais pas ce que toi et tes copains vous êtes en train de faire mais ça se sent d'ici, c'est pas une bonne idée.
mike : on a pas bedouin de tes conseils, on sait où on va mais merci quand même
lexy : mike...
bryan : eh, à qui tu crois faire peur comme ça ?
lexy : bryan... mike ARRETE !