« Les étoiles ne meurent pas, Kolya. Les étoiles ne meurent pas alors tu ne peux pas mourir », dis-je à voix basse, serrant sa main de toutes mes forces dans la mienne.
« Mon amour », chuchota-t-il en caressant ma joue. Je me laissai aller à ce con...
Un groupe de soutien. Voilà où je l'avais rencontré. Groupe de soutien auquel je ne voulais même pas aller - c'était ma mère qui m'avait forcé. Comme dans Nos Étoiles Contraires, je sais. Sauf que je n'avais rien d'Hazel Grace. Et lui n'était pas Augustus Walker non plus.
(Quand il les fumait, ses cigarettes, il les fumait pour de vrai.)
Moi, je n'avais plus grand-chose de vivant en moi ; beaucoup de ce que j'étais était déjà mort. Et lui - lui qui allait mourir, et qui le savait - il éclatait de vie.
Je crois que je l'ai détesté pour cette raison. J'avais envie de l'attraper par les épaules et de lui hurler mais pourquoi tu ris, pourquoi t'es heureux, tu vas mourir, pourquoi t'arrives à sourire.
Je n'ai jamais pu. Même s'il me rendait fou avec sa joie de vivre. J'ai compris plus tard que c'était sa façon de se protéger de sa propre vie. Puisqu'on la lui retirait, il avait décidé de l'aimer et d'en jouir jusqu'à la dernière seconde.
Parfois c'était trop. Même pour lui. Et alors il craquait - et ce n'était pas beau à voir. Il était comme une bombe à fragmentation. Quand il explosait, il blessait tous ceux qui se trouvaient autour.
Il avait vingt-et-un ans quand je l'ai rencontré. J'en avais dix-neuf. Et quand il est mort, je suis mort avec lui.
Jusqu'au bout, on prie pour un miracle. Alors moi aussi, j'ai prié pour un miracle. Jusqu'à la fin.
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