Le sourire aux lèvres, il reluque les formes de mon corps nu et glacé par l'effroi. Il semble se plaire à observer ma poitrine que je tente de couvrir avec mes mains. Submergées par différentes émotions, quelques larmes dégringolèrent le long de mes pommettes. Il approche. Il lui fallut deux petits pas pour se coller à moi. Ses bottes encrassées déposèrent de larges traces abjectes sur le carrelage. Il amena son visage face au mien avant de renifler froidement ma chevelure. Je le laisse agir, c'est ce qui semble être la meilleure solution face à ce genre de monstre. Son esprit tordu guida ses sales pattes sur mes hanches. Son jeu pervers semble durer une éternité. Toujours muet, il saisit délicatement ma main et me guida vers la baignoire. Sans discuter, j'obéis à ces sombres désirs et plonge mon corps dans l'eau devenue tiède. Mon obéissance l'excite, je le sais, mais son récital ne s'arrête pas ici. Il s'accroupit derrière moi, ses horribles mains poursuivirent leur épouvantable parcours. Elles vinrent maintenant errer le long mon cou.
Je sanglote, mais il s'en moque. Ses longs doigts jaunâtres se mettent à caresser lentement ma poitrine. Ses respirations s'intensifièrent lorsqu'il se mit à mes seins. Il retira une main de mon intimité, j'entends alors un son métallique. Mon cerveau refusa de comprendre. Il ôtait sa ceinture. Je respire difficilement et je n'ai plus aucune larme à verser. De manière presque affectueuse, il enroula sa ceinture autour de ma gorge avant de resserrer l'étreinte. La terreur m'empêche de réagir. Désormais, il est trop tard pour hurler. Je lançai désespérément d'agripper le col épais de son manteau, en vain. Je n'ai aucune chance. L'étreinte est si puissante qu'elle fit sortir, de moitié, mon corps de l'eau. Mes sclères s'enflamment et je ne sens plus aucun de mes membres. Tout va si vite. Je ne vois plus grand chose. Sa force n'en finit plus de décupler. Il serre. Il serre. Il serre...