~Chapitre 7~

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Je suis dans la salle de bain quand j'entends les autres rentrer. A vrai dire je ne sais même pas si j'avais le droit de quitter l'entraînement comme ça.... mais bon pour le moment je m'en bat les reins.

Camille entre dans la salle de bain et me fait un petit sourire :

- On à tous étés surpris tout à l'heure.... tu as déjà pratiqué ?

- Non, répondis-je sèchement.

- Pourquoi tu me réponds aussi sèchement ?

- Pourquoi vous n'avez pas eus confiance en moi ?

- Q..qu...quoi ? Mais si ! C'est juste que aux premiers abords on ne dirait pas que tu sais te battre....

- Je ne sais pas me battre ! Mais vous pouviez au moins essayer d'y croire non ?! Ce qui m'a blessé c'est que vous me regardiez comme si j'allais perdre !

- Tu ne vas pas nous reprocher de nous inquiéter pour toi tout de même ?! Tu es mon amie ! J'ai le droit d'avoir peur pour toi non ?!

J'y réfléchît et après tout elle n'a pas tord.... moi aussi j'aurais été inquiète pour elle....

- C'est pas faux... mais j'ai pas l'habitude désolée...

En guise de réponse, Camille me prend dans ses bras et me chuchote à l'oreille un « t'en fait pas » qui me réchauffa le cœur.

La porte de la salle de bain s'ouvrît sur Adrian qui nous regarda perplexe. Il allait partir quand je lui lançait d'un coup :

- Désolée d'avoir réagit comme ça...!

- Pas de soucis ptit poussin !

Ptit..... poussin ? PARDON ?! Mes joues s'empourprent et il sort illico de la salle de bain en explosant de rire. Je le suis et m'approche de lui :

- P..pour..pourquoi tu m'appelles comme ça ?

- Parce que ça te va bien, et puis tu ressembles vraiment à un poussin j'te jure !

Et il repart dans son fou rire. Ge-ni-al. J'essaye d'adopter un regard sérieux mais ça n'a pas l'air de marcher puisqu'il rigole de plus belle.

Ethan se lève de son lit et se poste devant moi. Il prend son regard sérieux puis, éclate de rire à son tour. J'ai vraiment une tête drôle à ce point ? Je repars vexée vers la porte de la sortie. Je me retourne et je vois Ethan qui reprend son air froid. Je lui fait :

- Et toi t'as vu ta tronche à te marrer comme un âne ?

Il se retourne, lentement, puis me fait fasse. Il ne rigole pas. Il n'a pas l'air d'avoir apprécié mon humour :

- Et toi la blondinette de service, t'as des clients ce soir ?

Tout le monde se tait. Adrian a arrêté de rigoler et Camille se rue vers Ethan et lui empoigne le col. Avant qu'il ne dise quelque chose je sors et le poste derrière la porte pour écouter la conversation. Je colle mon oreille contre le métal froid et entend qu'elle lui fout une gifle et lui hurle dessus :

- Pourquoi t'as dit ça ?! T'es vraiment qu'un con ! Elle rigolait enfin ! Ça fait des années bordel !

Grand moment de silence. J'en déduis qu'il est partit non ? Je décide de partir. Je marche dans les couloirs. Il n'y a quasiment personne. J'arrive enfin à une sortie. Je retrouve enfin la douceur du vent sur mon visage ainsi que les rayons chauds d'automne. Le ciel est bleu. Sans nuages.

En face de moi je peux voir les clôtures électriques. Des gardes sont postés tout au long de cette barrière de fer. J'avance doucement. Je découvre alors sur ma droite plein d'hélicoptères ou d'avions de chasse.

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