Mini horror story part 1

    On est une semaine avant la rentrée scolaire et Dylan s’apprête à vivre la pire journée de toute sa vie, peut-être même la dernière.

Driiiing driiiing driiing, il est 10h et son réveil sonne, il laisse s'échapper un « argh » puis arrête la sonnerie, «putain ça fait 3 jours que j’ai emménagé et j’en ai déjà marre de cette chambre de merde» dit-il en se levant de son lit, non sans difficulté.
Il s’apprêtait à aller prendre une douche quand il entendit des coups, quelqu’un frappait à sa porte. Il enfila alors un t-shirt tandis que les coups devenaient de plus en plus forts, énervé il alla ouvrir la porte. Quelle fût sa surprise quand il ne vit personne sur son palier, le couloir de la résidence du crous était entièrement vide et silencieux comme la mort. Il referma la porte et alla s’asseoir sur une chaise pendant quelques minutes, il finit par se dire que ce n’était que son esprit qui lui jouait des tours, il ne devait pas être totalement réveillé voilà tout.

Après ces quelques petites minutes qui parurent être une éternité il se dirigea dans la salle de bain et commença à prendre sa douche, au bout de deux ou trois minutes il avait réussi à se calmer c’est alors que l’eau devint trouble, plus épaisse et d’un rouge sombre, immobile dans cette petite douche il ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Quand il réalisa ce qu’était ce liquide il sauta d’un seul bond hors de la douche, c’était du sang, il s’élança vers les toilettes et vomis de dégout, en se levant il vit dans le miroir qu’il en était couvert, il baissa la tête pour ouvrir le robinet et en la relevant il ne vit plus une goutte de sang sur lui, il tourna alors la tête vers la douche, tout avait disparu.

Il croyait qu’il était en train de devenir fou, il enfila alors des habits et à peine il eut fini de se vêtir que quelqu’un vint frapper à nouveau à la porte. Dylan se saisit d’un couteau et ouvrit lentement la porte, c’était son ami Quentin :
« - mec tu vas pas croire ce qui m’arrive, mon appart sent le chat crevé et je commence à entendre des trucs qui existent pas genr…
-genre quelqu’un qui frappe à ta porte mais en fait il y a personne ?
-bah comment tu sais ?
-ça m’est arrivé ce matin et ensuite ma douche s’est transformée en bain de sang pour qu’au final il n’y ait rien».
Les deux jeunes hommes décidèrent de sortir pour en parler, ils étaient tous deux tellement obnubilés par leur conversation qu’ils se perdirent dans le labyrinthe de couloirs qu’était leur résidence et se retrouvèrent devant une porte qui ressemblait à une porte d’appartement, Quentin toqua se disant que la personne vivant à l’intérieur pourrait les aider à sortir de ce dédale qu’ils ne connaissaient quasiment pas.

Dès le premier coup la porte s’ouvrit en grand, elle desservait un escalier qui descendait vraisemblablement au sous-sol. Ils étaient tous deux attirés par ces escaliers comme un papillon de nuit attiré par une ampoule, il descendirent donc les escaliers pour se retrouver face à une montagne de cadavre dans une pièce à peine plus grande qu’une chambre, bien que paniqués il ne leur fallut qu’un coup d’œil pour se rendre compte que le sol était garnit de plusieurs pierres tombales, Dylan compris qu’il y eut un cimetière ici jadis.
Les cadavres habillés comme des paysans du moyen âge se mirent à bouger, ils se levèrent dans un chaos sanglant agrémenté de bruit de respiration lourde.
Dylan se retourna vite en direction des escaliers, ils n’étaient plus là, comme s’ils n’avaient jamais existés, un cri le fit se retourner, Quentin était seul au milieu de la pièce, les pierres tombales et les cadavres n’étaient plus là non plus. Dylan se rapprocha lentement de son ami et fût horrifié par l’expression de ce dernier, ses yeux étaient blancs et son visage était le reflet de l’enfer.

Il entendit un bruit derrière lui, il était terrifié et presque entièrement paralysé par la peur. Il se retourna lentement et à mi-course il vit une chose qu’aucune personne ne peut décrire tant elle rendrait fou quiconque la contemplerait, il laissa s’échapper un dernier cri d’effroi puis il s’écroula, inerte, arborant une expression qui glacerait le sang de n’importe qui.