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Aujourd' hui comme tous les jours, tu es trop toi.
Tu ne parais jamais blessé.
Ça me met hors de moi, je veux te faire mal, voir la souffrance dans tes yeux.
Je crois que c'est devenu mon but: savoir si tu ressens de la douleur.

Je m'approche de toi et ce qui me frapppe, cette fois, c'est ton odeur.
Tu sens le parfum.
Trop fort. Un parfum qui empeste l'argent et la pseudo virilité que vantent les pubs.
Un parfum qui me donne la nausée et le vertige.

Tu me souris, sans les dents pour une fois et je me demande si c'est à cause de moi. Si j'ai enfin reussi à te toucher quelque part où ça fait mal. Si je verrai tes dents à nouveau un jour.
Je te regarde et te dis que tu pues.
D'habitude j'agis, je veux voir si mes mots peuvent avoir de l'effet.
Apparemment non. Tu continues de sourire.
Alors je m'emporte.
Je parle de plus en plus fort jusqu'à crier. Je te hurle d'arrêter de sourire, d'arrêter de dire que tu m'aimes, d'arrêter d'être un idiot et de dire que je vais tomber amoureuse de toi.
Je te hurle que tu pues et que, si tes parents te maltraitent en nettoyant tes yeux au chlore, il faut en parler, pas à moi parceque je m'en fous, mais il faut en parler.
Je te hurle que je te déteste, je te déteste, je te déteste tellement.
Et tu souris.
Je te fait un bras d'honneur et je m'en vais, en furie.

mon cœur est une plaie qu'aimer fait saignerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant