Hypocrisie

119 6 5
                                    

La lune domine dans le ciel ardent,
Et de son trône étincelant,
Aperçoit deux êtres faisant trop de bruit
Elle les dévisage pendant qu'eux, insolents, lui sourit.

Pauvre lune ! Devras-tu regarder avec ennui
Ces deux êtres baignés d'hypocrisie ?
Ils t'ont choisie, maintenant, pour à plein poumons se crier
Les plus indignes et perfides méchancetés.

Les voix se transforment en écho...
Aux prémices du jour ta patience est limitée,
N'impregnant plus les insultes, ni n'importe quels mots
Tu décides de ne plus écouter.

Un jour le ciel me soufflera les bons mots,
Ou c'est l'acte prévisible qui sera de trop
Et dans la nuit je te regarderais, tu me verras un petit point
Te donnera son espoir au creux de sa main.

Je m'adresse à toi reine de la nuit,
Sauras-tu me répondre cette fois-ci ?
Sauras-tu faire face à cette ignominie ?

Ô reine blanche, suis-je si insignifiante ?
M'entends-tu, suis-je trop loin ?
Prends-tu un plaisir malsain,
À ne pas m'éclairer de ta lueur
Qui remplacera tous mes pleurs ?
Ô reine blanche, suis-je si insignifiante ?

Ô reine blanche, ton cœur est-il de pierre ?
Aimes-tu de toute ta splendeur le soleil ?
À vous partager le ciel, aube, crépuscule et aurore,
As-tu accepté ce sort
De toujours tolérer le vermeil ?
Ô reine blanche, ton cœur est-il de pierre ?

Ô reine blanche, tu es le profond de mon âme,
Même si en ta présence ils brandissent les armes-
-Je t'admire; par ton silence, ta sagesse,
Règne en douceur comme une enchanteresse.
Ô reine blanche, tu es le profond de mon âme.

Une Lune IngénueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant