Vide

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Je le sens battre dans ma tête,

Son cœur brille d'une lueur,

Qui me ferait presque peur,

Qu'est ce que je peux être bête.


Je le sens vibrer en mon âme,

Aussi lumineux que sombre,

Le soleil de toutes les ombres,

Avec sa lueur infâme.


Mais je le sens un peu trop,

Pour que ce soit supportable,

Mais c'est si désagréable,

De refuser tous ses mots.


Je le sens un peu trop près,

Mon esprit fuit dans l'oubli,

Loin des tracas de la vie,

Près du centre de mes pensées.


Le vide est en moi je sais,

Qu'il n'en repartira pas,

Il est encore affamé,

Il veut ce qui vit en moi,

Pourrais je le satisfaire,

Je lui donne tout mon savoir,

Comment faire machine arrière,

Quand en soi il fait tout noir.


Peut être devrais je créer,

Une distance à respecter,

Une limite sacrée,

Qu'il ne faut pas dépasser,

Attention c'est un danger,

Une bombe prête à exploser,

Qui voudrait me dévorer,

Mais je la tiens occupée.


Je la sens cette intrusion,

Qui date de bien longtemps,

Quand c'était encore le temps,

Des regrets des trahisons.


Je sens cet envahissement,

Je n'arrive plus à penser,

Je n'ai plus rien à donner,

Je m'épuise lentement.


Le vide est en moi je crains,

Que je ne suffise pas,

À couper sa grande faim,

Je veux qu'il meure avec moi,

Non ne touche pas à ça,

Cette Terre nous appartient,

Tu n'es rien que vide et moi,

Je serais peut être quelqu'un.


PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant