Angoisse

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Trop de bruit trop de bruit
Et trop peu d'air arrive jusqu'à mon corps
Trop de cris encore trop de cris encore
Et trop d'horreur dès lors se construit

La pièce sombre bombardée de lumières sourdes
Tangue fortement entre les vapeurs aigres
De ces êtres désarticulés et voraces comme la pègre
Se pressant vers moi avec leur pas de terreur lourde

Le sol trempé de ce liquide visqueux et chaud
Colle sous ma course désespérée
Pour fuir la horde noire et la cacophonie exaspérée
Me poursuivant dans mon étroit cachot

Mon esprit croule sous cette abrutissante musique
Resonnant furieusement à mes yeux
Me terrorisant et me rapprochant d'eux
Quand enfin je trouve la sortie de la discothèque

Jeu de motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant