Him

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Ils me regarde, depuis peut-être plus d'un an, tout ces yeux qui me fixe, le poids de leurs regards pèsent dans mon cœur, dans mon âme jusqu'à mon être. Parfois je préférerais être aveugle ou encore sourde pour ne plus avoir a subir toute cette haine, toutes ces paroles qui me rende folle, qui tourne en boucle dans ma tête, leurs rires qui ne cesse pas.

A cause de toi. 

Je t'ai fais confiance, je t'ai aimé, tu m'a tuer.

Meurt. Meurt. Meurt. Je dois mourir, c'est la seule issue.

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« Often I am upset that I cannot f vall in love But I guess this avoids the stress of falling out of it, Are you-you tired of me yet ? I'm a little sick right now, but I swear When I'm ready, I will fly us out of here... »

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Cette chanson m'apaise et m'attriste. Quand je suis seule, je l'écoute, généralement en boucle. Elle me rends nostalgique du passé, quand tout allais bien... Quand j'allais bien. Avec le recul, je me rends compte que j'aime être seule. La présence d'individu me fais peur, j'ai si peur que tu revienne, que tu me refasse du mal, que tu m'utilise comme un vulgaire objet. Tes mains qui me touche lorsque je dormais, ton corps qui m'écrase et m'empêche de respirer, la caméra de ton téléphone allumé, tu m'a vi*lé.

Tu a vi*lé mon intimité, vi*lé mon cœur, vi*lé mon corps.

Tu disais que j'étais la femme de ta vie, que tu m'aimais. Je me souviens de toutes ces nuits a discuter et rêver de notre avenir ensemble mais ce n'étais que des mensonges, la vie est faite de mensonges, j'ai envie de dire que a force ça devient une habitude. Tu sais, tu m'a fais ouvrir les yeux, car maintenant je sais que je ne pourrais plus regarder un garçon sans savoir quelle chose horrible il peut bien faire avec ce qu'il porte entre les jambes.

Je te croise régulièrement, toi et ton groupe d'amis, dans les couloirs du lycée, du haut de tes 1m80, tu passe pas inaperçu, avec toutes les filles qui te parle, j'aurai dût me doutée que ton amour était une boutade, un gars comme toi n'a rien a faire avec une fille si basique comme moi. Quand je me regarde dans le miroir, je ne peu arrêter d'imaginer ce soir ou tu es venue en moi. Mais tu peux être fière de toi, tu es acclamer comme un roi maintenant, pendant que tu profite du trône, tu ne te préoccupe pas du mal que tu me fais, tu préfère te foutre de moi et partager cette vidéo qui est devenue viral sur les réseaux sociaux.

« Bah alors, tu t'es perdue? L'abattoir des cochonnes c'est pas ici» C'est une des nombreuses phrases que l'on me crache au visage a longueur de journée, suivit de rires et d'autre moqueries toujours plus blessante les unes des autres. Mais tu sais, continue, j'aime ça. J'aime être le centre de l'intention de vous tous.

Mais gardez en tête qu'un jour je me vengerais, je vais vous pourrir la vie encore plus que vous détruisez la mienne.


Le Journal InstableWhere stories live. Discover now