Soulmate : À La Recherche De Moi-même

Chapter X : Bienvenue

La suite, la suite, la suiiiiiiite!!!

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Actuellement nous sommes dans le bus en direction de ma mort. Moi dramatique?

À peine.

Je suis censé rencontrer la famille de Mingyu et je suis pétrifié rien qu'à cette idée. Mon cœur bat tellement fort et vite que je suis au porte de l'évanouissement.

Et s'ils ne m'aimaient pas et me mordaient dès que j'arrive ? Son père me fait déjà peur par rapport à ce que m'a dit Mingyu même si je ne l'ai jamais rencontré. Mon seigneur, je me sens tellement mal.

Mingyu met fin à mes pensées plus que sombres en me tapotant l'épaule.

"Regarde, tu trouves pas qu'elle est mignonne ?"

Il me pointe une petite fille qui nous fixe au fond du bus.

En la regardant plus attentivement, je me rends compte en effet qu'elle est adorable. Automatiquement, je souris. Elle a des joues trop mignonnes et de grands yeux noirs. Ses cheveux sont aussi de la même couleur et brillent au soleil. Elle porte une jolie robe à fleurs et jouets avec une poupée qui m'a l'air au bord de la rupture.

"Si, elle est jolie."

"J'aimerais bien avoir une fille aussi belle. Non, je suis sûr qu'elle sera encore plus belle, surtout si elle te ressemble."

Je tourne mon regarde choqué sur lui mais il me sourit simplement.

Attendez, pause.

Vient-il de parler de faire un gosses sans aucune pression ? Il est pas sérieux là, si ? Qui lui a dit que je voulais des enfants et en plus il est bien trop tôt pour ce genre de chose. On a d'autres soucis en tête comme par exemple bien faire bonne impression à sa famille.

J'ai une boule au vente qui ne veut pas partir rien que d'y penser.

"On a pas d'enfants de toute façon."

"Je sais mais peut être plus tard, non ?"

"Euh... dans trente ans peut être !"

Je sens mon visage chauffer de gêne.

"Oh la la, t'es pas drôle."

Pendant tout le trajet il s'amuse à sourire à cette fille et lui faire des grimaces qui la font rire aux éclats. Personnellement, j'ai autre chose à penser mais je dois dire qu'il sait s'y prendre avec les enfants. Pas comme moi. Je les fais fuir dès qu'ils s'approchent de moi.

En regardant par la fenêtre, je trouve bizarre la direction qu'on prend. Alors que tout le monde avait descendu du bus depuis un moment, on est encore dedans et on s'éloigne de la ville. Si ça se trouve, c'est un piège. Il compte me tuer et m'enterrer sans que personne ne le sache.

"Viens, on doit descendre c'est le terminus."

Une fois dehors, j'inspecte les lieux mais je ne suis pas du tout rassuré. On est à la lisière de la forêt avec deux trois pauvre maisons. Il manque plus que le ciel gris et les bruits de corbeaux pour faire une scène d'un film d'horreur. Je ne veux pas mourir si jeune. J'ai même pas eu mon bac et mon diplôme universitaire. Mon rêve de professeur ne peut pas s'envoler si facilement.

"À partir de maintenant, il faut qu'on marche par là."

Il pointe un endroit vers la forêt sombre et j'ai la chaire de poule.