The weird fate (Français)

l'orphelinat

Les matins se savent stressants dans cet orphelinat. Certains pensionnaires ne sont pas amis avec le fait de se lever tôt.
-"Emyline, réveille toi !"
Je me réveilla suite aux cris omniprésents de Lou, la fille qui partage ma chambre. Lorsque la lumière entra en contact avec mes yeux, mes pupilles se rétractèrent.                                      -"Non, pitié ! Encore cinq minutes..." marmonais-je.
-" Dépêche toi ou les adultes vont encore s'énerver contre toi!
- D'accord... Tu as gagné, j'arrive!" soufflais-je, en me dégageant de la couverture verte. Je me leva donc et me dirigea vers la salle de bain commune. Je patienta quelques minutes avant d'accéder à une douche. Après m'être totalement lavée, je m'habilla simplement et coiffa mes cheveux. Je me dirigea ensuite vers le réfectoire de l'orphelinat, lorsque je pénétra dans la pièce une silhouette bloqua mon chemin. Il s'agissait d'un des surveillants qui avait remarqué mon absence, comme tous les jours. Je m'installa à une des tables et pris un bon petit déjeuner. Après avoir mangé, je me dirigea vers mon cours de mathématiques. Je ne comprenais, bien sûr, absolument rien mais cette matière était obligatoire. Je m'efforça de déchiffrer cette langue étrangère, qui me faisait penser aux symboles Mayas, quand ma voisine, qui se trouve être nouvelle dans notre orphelinat, se mit à me parler.
-" Emyline, c'est ça?" Demanda-t-elle, toute stressée.
-" Oui
- Désolée de te déranger, mais j'avais une question un peu personnelle à te poser.
- Vas-y" Lui murmurais-je, intriguée.
-" Pourquoi tes cheveux sont blancs ?"
Elle pointa alors, du bout de l'index, mes cheveux à peine coiffés.
-" Je ne sais pas, répondis-je. D'aussi loin que je me souvienne, je les ai toujours eu de cette couleur...
- D'accord!"
La fille retourna à ses calculs mais se rapprocha de nouveau.
-" Pourquoi tu mangeais seule ce matin?
- Les personnes de cet orphelinat ne sont pas mes amis.
- Merci d'avoir parler avec moi !" Me dit-elle avec un grand sourire, agaçant, sur le visage. La cloche sonna au bout de plusieurs minutes de torture. Je sortis de l'orphelinat pendant la pause de midi pour me dégourdir les jambes et aller m'acheter de quoi manger. Sur le chemin de la boulangerie, les gens n'avaient de cesse de me dévisager. Ce qui ce comprend car les jeunes filles à la peau porcelaine, aux yeux émeraudes et aux cheveux blancs ne sont pas communes dans ce petit village polonais. Une fois que j'eus acheté ce que j'allais manger je décida de me réfugier dans la forêt, l'endroit le plus calme au monde selon moi. Je m'assis sur un tronc qui se trouvait là, sûrement un arbre déraciné, et commença à manger. Plusieurs animaux vinrent autour de moi dans l'espoir d'obtenir de la nourriture, alors je leurs donna quelques miettes. Tout d'un coup un bruit retentit et les animaux prirent tous la fuite. Je me leva et me dirigea dans la direction du bruit, tout en étant sur mes gardes en cas d'agression. Une fois arrivée à l'endroit d'où provenait le bruit je remarqua quelque chose d'étrange. Il n'y avait pas âme qui vive, juste un portail. Étant curieuse, j'approcha le portail mais j'entendis à nouveau un bruit étrange et recula légèrement. Je fini par décider de suivre ma curiosité, qui venait d'être piquée au vif, et avança plus encore cette fois. Je pris un bout de bois pour me défendre au cas où une créature surgisse et continua d'avancer, mais avant que j'atteigne le portail, quelque chose m'attrapa le bras. Je tomba en avant, attirée par une force inconnue et me cogna la tête. Autour de moi tout disparu, laissant place au noir.