Larry, mon amour, ou comment vivre avec un SCP Keter

Chapitre 7

Et puis rien. 

Il faisait tout noir.

Je suis où là en fait ?

-Je ne pensais pas que tu me ferrais un coup pareil, Anna.

-Ptdr t ki ?

-C'est Larry.

-Oh. Je suis dans la merde.

-Non, plutôt dans la sauce barbecue. Mais ça revient au même finalement.

-Je peux pas partir, genre, pour une minute ?

-Non. Tu es à moi et personne d'autre. Je tolère Bright car je sais qu'il ne peut pas tomber amoureux.

-Ah, pourquoi ?

-Meuf il est immortel. Il va voir tout les gens qu'il aime mourir tandis que lui il continuera de vivre.

-Oof.

-Ouais, 'Oof'. Bref, tu veux faire quoi ?

-Je...veux rentre chez- ah bah non j'ai mis le feu à ma maison...Bon euh...j'vais aller chez Bri- ah mais merde il a pas de maison...Euh bah....J'vais rester ici.

-Bien. Passe une bonne journée ma puce.

-Toi aussi Larry.

Maintenant ça doit faire six ans que je suis dans la dimension de poche. En vérité je ne sais pas trop, le temps ici est pas vraiment réel. Et je suis pas sûre que Larry me donne la bonne heure.

Bref.

Maintenant, je suis encore plus canon qu'avant.

C'est à dire maigre comme pas possible, les yeux ridés à cause du manque de sommeil, mais aussi des cheveux soit trop longs, soit arrachés à cause du stress.

Je n'en peux plus de cet endroit.

Je veux juste partir. 

Ou mourrir.

Mais 106 contrôle tout ce qu'il se passe ici.

Et il a le contrôle sur ma vie.

Je ne vais jamais pouvoir sortir.

Pas temps qu'il serra toujours vivant.

Donc je suis coincée ici pour l'éternité.

Et merde.

ça serrait un bon moment pour que je me remette en question.

Mais j'ai trop la flemme putain.

J'ai rien envie de faire.

ça me fait chier d'être là.

Oh et puis merde je suis SCP-000, je peux bien sortir de la dimension de poche !

Et bah bim bam boom, je suis sortie.

Mais j'ai atterri dans le bain d'Abel.

Pas le meilleur des endroits.

-Salut beau gosse.

-Oh, salut Anna. 

-Dis, par hasard, si tu venais à devoir te battre avec Larry, tu penses gagner ?

-Bien évidement. 

Et là, le sol est devenu noir, et le bain commençait à s'enfoncer dans cette corrosion. 

-Oh merde, bon bah moi je me barre, salut Abel !

Et je me suis barrée d'ici, trempée de la tête au pied.