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Elle allait être son bonheur.

Les moldus l'auraient qualifié de magicienne.

En à peine deux minutes, elle avait réussi à faire ressortir ce côté si lumineux, qu'il dissimulait depuis tant d'années.

Il ne comprenait pas comment elle avait fait.
Il cru même avoir été ensorcelé.

Mais après avoir harcelé son ami afin qu'il vérifie, le résultat était sans appel.
Il n'y avait rien.

Il ne comprenait plus ses réactions.

"-Il est incontrôlable." disait son père.
"-Il est amoureux." répliquait sa mère.

Et cette dernière visait juste.

Lorsque ses pupilles se posaient sur elle, certains pouvaient apercevoir la tendresse apparaitre dans ses yeux.

Lorsqu'elle l'effleurait, les plus attentifs pouvaient le voir frémir.

Lorsqu'elle riait, un sourire sincère s'affichait sur son visage.

Lorsqu'elle accepta de lui donner un rendez vous, il manqua de sauter de joie.

Lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes, son cœur se mit à battre si fort, qu'il crut défaillir.

Elle est son bonheur.

Quand elle accepta de l'épouser, des larmes de bonheur lui montèrent aux yeux.

Quand il la vit dans sa robe blanche, resplendissante de beauté, il se demande s'il n'était pas en plein rêve.

Quand elle lui annonça porter leur enfant, il ne put s'empêcher de la faire tournoyer dans les airs.

Et quand il eu leur Scorpius dans ses bras, il se jura de l'aimer, le protéger, même après sa mort.

Puis elle le lui dit.
Les centaures avaient prédit que ce jour serait maudit.
Ils avaient raison.

Elle était malade.

Son souffle se coupa à nouveau.

Le temps passait.

La voir, allongée, si frêle, le brisait.
Il voulait la serrer dans ses bras.
Mais il avait peur de la casser plus qu'elle ne l'était.

Et lorsque sa, si belle, âme s'en alla..

Elle était son bonheur.

Ses larmes dévalèrent ses joues
Ses cris restèrent coincés dans sa gorge, tandis que son cœur hurlait la perte de sa moitié.

Et la lueur de douceur, qui était ressorti au fil des années, partis avec elle.

Le soir de sa disparition, une feuille apparue sous ses yeux.
Elle était ornée de la douce écriture de sa défunte femme.

Les quelques mots inscrits  le firent tomber au sol, firent ressortir ses larmes à peine séchées, mais l'invitèrent à surmonter sa peine.

"Vous avez tout deux en vous une partie de moi. Ensemble, vous guérirez. Pas seuls.
Avec tout mon amour.
Ta Astoria."

Il était tout ce qui lui restait d'eux.
D'elle.
Scorpius.

Douceur cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant