Chapitre 2

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Nous étions enfin arrivés au restaurant et le serveur nous laissait choisir si nous voulions être du côté terrasse ou côté intérieur et nous choisissions le coté terrasse, nous nous installions et commencions à regarder ce qui nous plaisait. Une fois nos plats choisis, mon père engagea la discussion.

- Alors, vous vous sentez comment dans notre nouvelle maison ?

- Personnellement je l'aime beaucoup, elle dégage un charme que les autres maisons n'ont pas, et toi ma chérie ?

- Je pense comme toi maman, nous allons bien nous plaire dedans, et je pense aussi qu'on arrivera très rapidement à nous habitués.

Nous parlions encore un peu et nos plats étaient arrivés. Mon père avait choisi une pizza Margarita et ma mère avait opté pour du poisson servit avec des frites, et quant à moi j'avais choisi des tagliatelles à la carbonara.

Le repas s'était très bien passé, et nous avions décider de rentrer chez nous après avoir payer l'addition. J'étais entrée en rigolant avec mon père quand une brise glacée ainsi qu'un craquement nous faisais échos et plus personne ne parlait, après un long silence ma mère se retourna pour me regarder et elle brisa le silence.

- C'est une vieille maison, ça arrive ces choses-là.

- Et pour l'air gelé dans la pièce ?

- Il doit y avoir une mauvaise isolation dans cette maison, essaie de ne plus y penser et passe une bonne soirée, profite-en ma puce, tu reprends bientôt les cours.

J'hochais de la tête et disais bonne nuit à mes parents avant de monter me laver les dents. La pièce est vraiment magnifique, elle était toute en marbre, les anciens proprios devaient sûrement avoir certains moyens, la partie que je ne vous avais pas raconter est celle où les proprios ont tous laisser en plan, les anciens lits ont été jetés pour les remplacer par les nôtres. Mais les meubles sont restés les même dans les chambres.

Je touchais le rebord de la baignoire et laissais mes doigts y découvrir sa fraicheur, je ressentais une certaine mélancolie sans moi-même en connaître la raison, je me reprenais et commençais à me déshabiller quand je ressentais à nouveau ce courant d'air, mais je suivais ce que ma mère m'avais dit et j'entrais dans le bain sans me poser de question, je devais en revanche admettre que je ressentais une certaine gêne, sûrement parce-que je suis dans le bain des anciens propriétaires. Ceci fait, j'enroulais mes cheveux dans ma serviette et je prenais mon rasoir, je me rasais les jambes et les cuisses, j'essayais de ne pas me couper, parce qu'en présence du sang je m'évanouissais, je réussissais et mettais mon pyjama pilou-pilou Bambi. Surement par curiosité j'ouvrais les tiroirs et je voyais des objets d'homme, le propriétaire de la chambre était donc un homme ? Je voyais un livre en dessous, y lisais les écritures et il s'agissait d'un journal intime, par respect pour la personne, je décidais de ne pas le lire, je n'aimerais pas qu'on fasse la même chose avec le mien, surtout en mon absence.

- A ce que je vois tu as trouvé la chambre de ce mystérieux garçon.

Je sursautais et faisais face à mon père.

- Oui, je suis assez étonnée enfaite, ils ont tout laissé comme si qu'ils étaient partis précipitamment, j'ai trouvé son journal intime mais je ne l'ai pas ouvert, et je n'en ai pas l'intention.

- Tu sais ma chérie, c'est triste je sais, mais au moment où je te parle il doit être mort, cette maison est abandonnée depuis 1864. Peut-être que sur la première page il y a son nom, et peut être que tu pourrais imaginer être avec lui.

Il rigolait et me pinça la taille, je couinais et le rejoignais dans son fou rire.

- Il s'appelait Dylan Aragon, il avait une très belle écriture en tout cas. Je ne regarderais pas plus loin, c'est toi qui choisira si tu veux le lire ou non, ce sera ton choix ma puce.


Aragon HouseWhere stories live. Discover now